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Escapade

Aoko Aomitsu
Aoko Aomitsu
Âge : 17 ans
Féminin
Matricule : Cobaye
Profession : aucune
Liens : Ma fiche
Analyses : 46
Double-Identité(s) : Wyatt Helm ; Akira
Sam 11 Avr 2015 - 23:55
Aoko Aomitsu
Depuis que j'étais ici, j'avais découvert quelque chose de nouveau, un sentiment...

L'ennui...

Oui, car rester enfermée ici était réellement insupportable. Surtout la nuit. Je n'arrive à dormir que pendant un bain, car le bruit de l'eau qui coule est soporifique... cependant, la nuit, dans ce lit qui gratte et inconfortable le temps est long. Lentement je me relevais, remarquant au passage qu'il était 3 heure du matin. Reyes n'était pas rentré à l'appartement, le chien ronflait comme un porc, et j'étais seule avec moi même... autant dire que c'est pas l'éclate.

Habillée seulement d'une chemise, je m'assied au rebord d'une fenêtre, et observa le ciel nocturne en n'apercevant aucune étoile à cause de la pollution ce qui me déprima. Bizarrement malgré l'heure, je pouvais voir que la ville était encore illuminée et agitée, comme si personne n'était couché.

Envieuse j'observais ces gens dans la rue, parler, rire, et ressentis un pincement au cœur.

Après un long moment, je fermais les yeux, et eu soudain une brusque envie de liberté. Un léger sourire aux lèvres, et le cœur battant à la chamade, comme une enfant qui s'apprête à faire une bêtise, je sautais sur mes pieds et fonça jusqu'à la buanderie. Je me déshabillais, et enfila les vêtements de Reyes trop grands pour moi, et finalement pris son apparence une fois prête. Satisfaite, je prenais de l'argent, un flingue, et sortis dehors en trombe avec une multitude d'envies... je voulais manger une glace et un beignet fris.

Comme une idiote heureuse, je sautillais en riant niaisement toute seule, attirant l'attention de personnes qui me regardaient de façon étrange, mais je m'en fichais. Je voulais juste m'amuser. Point. Et je fais ce que je veux... c'est pour ça que je suis partis d'Aurora à la base, pour être libre.

C'est dans cet état d'esprit digne d'un enfant que je parcourais les rues, faiblement éclairées par la lumière des lampadaires.
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Reyes De Pourpre
Reyes De Pourpre
Ennemi Public
Âge : 22
Masculin
Matricule : Cobaye
Profession : Dealer de drogue
Analyses : 46
Dim 12 Avr 2015 - 0:54
Reyes De Pourpre
Je déambulais dans les rues sombre de la ville un grand sourire aux lèvres. Je venais de conclure une affaire avec un député qui avait découvert les miracles de la Pourpre par le biais d'un de ses collègues et rien n'était plus plaisant pour moi que d'avoir de nouveau client dans son genre. Je me plaisais à voir ces éminentes personnes s'entre déchirer et se tortiller comme des vermisseaux à mes pieds. Dire que le pays dépendait du caprice de ces politiciens véreux ne m'inquiétais pas le moins du monde après tout ces même personnes représentés une grande partie de mon salaire astronomique !
Dans ma gaieté non loin de mon domicile. Je venais d'entendre un bruit étrange. Celui d'une arme a feu et d'une vitre se brisant. Curieux, je me dirigeais lentement vers le source qui me menait en direction de la supérette du coin. L'une des vitrines venait d'être brisée par une balle et le système d'alarme habilement coupé. Si j'avais un doute pour le coup de feu et la vitre le système d'alarme était cependant un travail de pro. Bon... Ce n'étais pas mes affaires !... Mais la curiosité était trop grande ! Je m'élançais dans le magasin plongé dans l'obscurité et ''tcheker'' avec rapidité chacun des des rayons quand je tombais sur le coupable. Un homme qui sortait des rayons des beignets, il ouvrait ces derniers et les avalaient goulûment. Il devait avoir la vingtaine, il semblait complètement désarticulé et dans la faible lumière de l'éclairage de secours je pouvais deviner qu'il était assez laid...


-HEY ! MAIS C'EST MOI ! 


Laissant tomber toute couverture je me révélé au grand jour, entrant dans le rayon pour fixer de plus près mon double parfait.


-Je... Je crois que j'en ai trop pris... 


Je portais mon pouce à ma bouche pour en extirper le précieux antidote tandis que l'homme en face de moi me fixait comme si de rien était, avalant avec aisance la fameuse nourriture. J'avais un regard aussi innocent ? J'avais bu suffisamment d'antidote pour être sain mais l'illusion ne disparaissait pas et en même temps que je téter mon doigt tel un bambin je réfléchissais. J'avais déjà la réponse. Je ne voulais simplement pas y croire.


-Ho... Hoï...


Prononçais-je pour attirer l'attention de mon clone


-Hmmmm ?


-C'est du vol ça...


-Du quoi ? 


Répondit-il de manière directe sans aucun ton moqueur ou ironique. Il était sérieux. Enfin... ''il''...


-Du vol. 


-Comme les oiseaux ?


je reculais d'un pas et désigné du doigt l'horrible usurpatrice


-Bordel Aoko tu fais du vol en prenant mon apparence ! N'as tu donc aucune manière ?!


-Mais j'ai faim moi... 


Répondit-elle en faisant la moue. Avant d'avoir pu répondre quoique ce soit j'entendis le bruit caractéristiques des pas de bottes caoutchouté sur le sol ciré du bâtiment celui d'un faisceau lumineux provenant très certainement d'une lampe torche


-Il y à quelqu'un ? Po... Police !... Putain Joël je me chie dessus...


Génial. Je me tournais vers Aoko pour lui jeter un regard noir ! Elle avait reprit son apparence normale et la chemise beaucoup trop grande pour elle tomber sur son épaule dévoilant presque ce qu'il ne fallait pas voir. Elle s'approchait de moi et de ses bras minces m'enlaça, se pressa contre moi et leva la tête pour me fixer dans les yeux. Elle était vraiment plus petite que moi et un mince filet de larme apparaissait au coin de ses globes oculaires. Elle prononça d'une intonation anormalement mignonne


-Tu es fâché Reyes ?


Et elle s'appuya encore un peu sur moi. Ce n'était pas sa réaction qui me fit réagir mais plutôt la pression de ces ''choses'' sur moi. Je me libérais avec violence de son emprise et reculais rapidement, m'emmêlant les pattes et tombant en arrière, ma tête tapant sur l'étagère du rayon d'en face je hurlais


-Aaahhh ! Vade Retro Aoko !


et une lumière m'éblouis avec violence


-VOUS LA ! 


-Et merde... 
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Aoko Aomitsu
Aoko Aomitsu
Âge : 17 ans
Féminin
Matricule : Cobaye
Profession : aucune
Liens : Ma fiche
Analyses : 46
Double-Identité(s) : Wyatt Helm ; Akira
Dim 12 Avr 2015 - 10:27
Aoko Aomitsu
Face à deux hommes armés de lampes torches qui nous illuminèrent la gueule, je me figeais, les bras  remplis de sachets de beignes. Reyes me lançais des regards meurtriers alors que je ne comprenais pas ce que j'avais fais de mal... j'ai pas réussi à trouver des beignets donc je suis venue ici c'est grave ? Apparemment... du '' vol '' ? toujours pas pigé ce que les oiseaux avaient à voir la dedans mais bon...
Sans me préoccuper de rien je continuais de manger, gênée par les vêtements de reyes trop grands pour ma forme d'origine, glissant sur mes épaules trop menues au point que ça ne cachait rien du tout. Reyes n'aime pas quand je suis comme ça... mais il veut pas que je sois en lui... je fais quoi alors moi du coup ?
C'est alors  que je croisais du regard un des deux mecs plus petit que moi, assez fin, qui ouvrit de grands yeux en me voyant.

- J-Joël... y a une gamine...

L'autre se tourna vers moi alors que jusqu'à maintenant il parlait avec Reyes mais je n'avais pas fais attention à ce qu'ils disaient, pour me fixer les yeux exorbités, lui aussi se mettant à rougir comme un malade. Sans quitter des yeux le petit, je réfléchissais, et fini par m'avancer vers lui en demandant le plus sérieusement du monde.

- Passe moi tes vêtements s'il te plaît.

J'ai vu son visage se décomposer à ma question, et avant qu'il n'ai eu le temps de répondre je me mettais déjà à déboutonner sa veste. Pétrifié sur place au début, il s'est soudain mis à gueuler des trucs incompréhensible à son collègue, bafouillant, et postillonnant partout en rougissant comme jamais. Qu'est ce qu'ils ont tous ? Sont bizarre quand même ces mecs...

Je réussis tant bien que mal à lui extirper sa veste, satisfaite de moi, et demanda ensuite avec un grand sourire, heureuse d'avoir réussi à interagir avec quelqu'un sans que ça se finisse en bain de sang.

- le pantalon maintenant s'il te plait !

Avec un coup de ciseaux ça pourrai faire un short car je suis pas sûre de pouvoir rentrer dedans. Mais il semblait pas content le monsieur à gigoter dans tout les sens en gueulant comme un putois... l'autre semblait pas mieux, mais continuait de me fixer, sans ciller. Je fronçais les sourcils, interrogative, et me tourna vers Reyes qui semblait plus blasé que jamais. Je marchais vers lui, me cacha dans son dos, et lui demanda à l'oreille dans un murmure :

- Ils ont quoi Reyes ? Sont cons ou c'est moi ?
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Reyes De Pourpre
Reyes De Pourpre
Ennemi Public
Âge : 22
Masculin
Matricule : Cobaye
Profession : Dealer de drogue
Analyses : 46
Dim 12 Avr 2015 - 18:33
Reyes De Pourpre
Je donnais à l'agent de police un grand paquet de billet de cinquante qu'il entreprit de feuilleter avec avidité avant de me relâcher sans plus d'histoires. La police dans cette ville était complètement corrompue et il n'était pas difficile de s'en sortir avec un bon pot de vin. 
Je passais la porte du commissariat et pressais le pas vers la maison. J'étais fatigué et Aoko traînée le pas derrière et elle me fit comprendre son mécontentement


-Reyes ! Arrête toi ! Tu es fâché ?


Je me retournais et lui jeta un regard noir plein de haine


-Evidemment que je suis fâché ! J'ai failli être accusé de vol et de harcèlement sexuel !


Elle recula d'un pas et porta l'une de ses mains vers son coeur, baissant le regard visiblement en colère contre elle même d'avoir été encore une fois une gêne. Comment pouvais-je lui en vouloir ? Je soupirais et m'approchais d'elle et attrapais l'une de ses mains où je glissais en liquide de nombreux billets, environ le salaire d'un smicard.


-Voilà de l'argent. En ce monde tout à un prix Aoko. L'argent régit notre monde comme un Dieu omniscient, tellement qu'on dit que celui qui possède tout l'argent du monde serait le Tout puissant... C'est vrai à quelque chose prêt. Je peux te donner tout ce que tu veux à condition que ça reste dans la modération d'accord ? Alors s'il te plait ne vole plus rien...


Elle resserra sa poigne sur le paquet d'argent et le glissa dans l'uniforme que lui avait prêté les agents de police et se mit à pleurer à chaude larmes


-Je... Je voulais juste être libre...

Je me radoucis et posais ma main sur sa chevelure, en haut de son crâne et leva les yeux vers les étoiles d'un air sévère



-... Il n'y à... Aucune liberté en ce monde...
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Aoko Aomitsu
Aoko Aomitsu
Âge : 17 ans
Féminin
Matricule : Cobaye
Profession : aucune
Liens : Ma fiche
Analyses : 46
Double-Identité(s) : Wyatt Helm ; Akira
Dim 12 Avr 2015 - 20:50
Aoko Aomitsu
le visage inondé de larmes je pleurais alors que Reyes me caressait les cheveux sans rien dire de plus, en continuant de fixer le ciel. Je reniflais, et fixa quelques secondes son visage en me demandant si comme il l'avait dit, je n'allais jamais être libre car cette liberté n'existait pas... est-ce vrai ? Vais-je rester triste toute ma vie ? Enfermée ? Je ne veux pas ça... je ne veux pas penser de cette manière...
Les yeux humide, je passais ma main sur mes joues, et fixa quelques secondes l'argent qu'il m'avais passé. C'est ça alors le dieu de nôtre monde ? Je ne le savais pas... je ne sais rien... je ne connais rien à ce monde... si l'argent contrôle tout, pourra-t-il m'aider à me sentir mieux ?

Après une hésitation, je tendais ma main vers lui, et attrapa sa chemise en fixant le sol, tremblant comme une feuille. Il baissa les yeux vers moi, et je demandais alors, difficilement, d'une voix étouffée par les sanglots que je tentais de ravaler.

- Reyes... est ce que tu est heureux ?

Un silence suivit ma question, et timidement je le regardais. Il poussa un long soupire, mais ne répondit pas à ma question en évitant mon regard. Je me mordais la lèvre inférieure, et me sentis soudain vide. Donc non... même si il à beaucoup d'argent il n'est pas heureux... qu'est ce qui pourrai l'atteindre ? Aucune idée... Il n'y a pas de réponse peut être. Qu'est ce qui fait qu'un homme est heureux ? Qu'est ce qui me rendrai heureuse ? J'en ai aucune idée en fait. J'ai toujours dis que je voulais être libre, mais la, je le suis ou pas ? Et ça me rend heureuse ?

Moi même je restais silencieuse à cette question, et riais jaune, en lâchant sa chemise. Ce monde est nul... je l'aime pas... je peux même pas me débrouiller seule, et je suis qu'un boulet... je vais finir par me faire virer par Reyes, et je ferai quoi à ce moment la ? Je vais finir sdf je pense, seule, comme une conne. Ça me déprime d'avance... j'aimerai retrouver ma famille, et mes origines... mais est ce possible déjà ? Est ce que j'ai une famille déjà ? Et reyes ? Il à une famille lui ? Est ce qu'elle lui permet d'être heureux ? Apparemment non vu qu'il n'a pas pu répondre à ma question il ne l'est pas. Il est malheureux ? Il n'en à pas l'air... mais je ne le connais pas... ce serai arrogant de m'avancer.

Bizarrement quand je le vois, seul, avec son clébard qui pue j'ai de la pitié pour lui. Je devrais plus m'inquiéter pour moi qui n'a même pas de maison, de famille, d'amis, et d'argent, mais je sais pas. J'aime pas savoir ce type si mélancolique en regardant les étoiles.

Je soupirais, et réfléchis quelques instants en fixant droit dans les yeux Reyes qui paru mal à l'aise. Non... j'ai pas à me plaindre. Je suis heureuse. Je suis libre, loin d'aurora et de cette cellule, à pouvoir manger des beignets sans qu'on m'opère tout les jours. Je ne peux pas être plus heureuse que ça. En plus j'ai ce mec à mes cotés qui accepte de me supporter avec lui alors que je suis un boulet, aussi doué qu'un enfant. J'aurai pu tomber sur un gros connard qui me séquestre, ou qui se sert de moi en me faisant chanter... mais non. Je suis contente d'être avec lui, même si il ne me considère pas comme une amie ou une alliée. Moi je le considère comme tel. C'est mon sauveur et mon bienfaiteur. Donc je dois arrêter de lui causer des problèmes... je ne veux plus être un fardeau. Je veux l'aider comme lui m'a aider. Mais comment aider un homme qui à tout ?

Quoi que... non il à pas tout...

Les sourcils froncés, je me mettais sur la pointe des pieds pour poser mes mains sur ses joues, lui faisant ouvrir de gros yeux de surprise mais j'ignorais son expression et le fixa droit dans les yeux. Puis sans réfléchir, je disais, le plus sérieusement du monde ce qui me passais par la tête.

Dis, je pense, qu'on peut être heureux et libre sans argent... juste, manger des beignets, ou parler avec toi, pour moi c'est beaucoup tu sais ? Je suis heureuse la en fait... et pouvoir faire ce que je veux, c'est la liberté... C'est peut être dérisoire pour toi, et tu ne partage pas ma vision du monde mais je suis sûre que chaque minute qui passe est une chance. Pouvoir être dehors, pouvoir voir les étoiles, c'est … génial... c'est grâce à toi tout ça. Donc merci. Je suis heureuse d'être avec toi et je t'adore même si c'est pas réciproque !

Je rigolais toute seule, soudain contente d'avoir un but en attendant de trouver un moyen de trouver des informations sur ma famille. Oui, ce but était sans doute gênant pour lui qui me détestais, et je ne faisais que l'emmerder mais je voulais quand même être utile. Et comme je ne servais à rien, je voulais au moins lui être utile en l'aidant, autant pour des missions, ou pour la vie quotidienne. Je voulais l'aider, et le soutenir voilà tout. J'aimerai qu'il soit heureux aussi. Ça me rendrai encore plus heureuse...
Peut être que je suis niaise, mais les étoiles sont belles ce soir...

Sans regarder son expression suite à mon monologue idiot, je fixais le ciel, en souriant comme une idiote, me sentant comme une enfant.
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