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Pour ironiquement vous servir...

Tempérance P. Van Enlise
Tempérance P. Van Enlise
Lieutenant de Police
Âge : 24
Féminin
Matricule : Gouvernemental
Profession : Lieutenant
Analyses : 64
Double-Identité(s) : Coralyne J. Marescotti
Ven 7 Aoû 2015 - 21:10
Tempérance P. Van Enlise
Fiche d'identité



Nom : Van Enlise
Prénom :   Tempérance Paige
Âge : 24 ans
Profession : Lieutenante
Affiliation : Gouvernement

Identité Ancienne




« Mama, Mama,

Où es-tu donc dans la cendre et la poussière
Qu’ont soulevés tous ces bombardiers sur terre ?

Mama, Mama,

C’est moi l’enfant debout et pieds nus qui t’appelle
Entre les ruines et le gris pesant et obscur du ciel.

Mama, Mama,

Ta voix n’est qu’un écho lointain que j’entends
Dans mes souvenirs alors que j’avance lentement.

Mama, Mama,

Et dans le charnier pourrissant de cette guerre,
Où donc est inscrit ton nom sur la pierre ?

Mama, Mama,

C’est moi que ces sinistres gens vont venir chercher,
L’enfant debout et pieds nue dans la ville incendiée.

Mama, Mama,

Et je te vengerai de leur crime car de ta mort
Ils ont profités, vautours de cette infernale aurore.

Mama, Mama,

Me vois-tu donc devenir un monstre d’où tu es ?
Vois-tu mes larmes de ton champ de bleuets ?

Mama, Mama,

L’homme n’a pas eu raison de ton enfant,
Il a juste creusé la tombe qui l’attend.
»

Une molécule.

Un atome.

Parce que ça circule librement dans l’air et que nous sommes tous fait de molécules et d’atomes, ils sont en droit de nous utiliser comme des morceaux de viande. De nous mettre en cage, de nous priver de nos vis, nos souvenirs et du reste. De tout le reste.

Avant d’avoir son blason à dorer, Aurora Corporation a commencé son histoire d’amour dans des laboratoires clandestins. Les premiers tests, premières expériences, premiers échecs. Des gens innocents, des gens qui n’avaient rien demandé, même pas d’être né. Dans des bâtiments encore plus lugubres que ceux qui se dressent aujourd’hui fièrement, dans des conditions encore plus insalubres que maintenant, c’est dans ces endroits comme ça qu’a pris vie le projet d’un fou. De la même manière qu’Adolf Hitler, il est né dans les cris, le sang et les larmes, un futur apocalyptique aux airs reposant.

12 ans.

Des cendres, de la poussière.

Des ruines et les oreilles qui bourdonnaient.

Et cette crasse partout, dans ce paysage fumant et funeste. Au milieu des larmes, du sang, de la peur et de la fureur, une enfant. Que personne ne voit, que personne ne cherche. Et à ses yeux, le monde s’est voilé pour devenir une obscure promesse. Une promesse que des hommes en blouse blanche vinrent lui confirmer.

Ils sont venus alors que les oreilles bourdonnaient encore. Ils ont attrapés la silhouette et l’ont fait traversés la ville fait de débris, de morts et de silence. Du silence. Elle n’entendait que ça, du silence. L’enfant n’a pas protesté. Parce qu’elle n’était qu’un fantôme de plus dans cet univers détruit. Un
fantôme bien en chair.

Elle n’était même pas de leur pays.

14 ans.

L’odeur d’antiseptique.

Gravé dans sa chair comme toutes les cicatrices. Ils l’appelaient « Projet Expérimental 13-A87 ». Mais elle, elle le savait. Qu’elle n’était pas à eux, qu’elle n’était à personne. Qu’ils auraient beau lui ouvrir le ventre, lui briser les os, lui injecter mille aiguilles et mille produits, elle savait qu’un jour, elle se vengerait. Qu’elle sortirait de là, qu’elle ne serait plus cette viande qu’on charcute à leur fantaisie.

Combien de fois est-elle tombée malade ? Combien de fois ses plaies s’étaient infectées ? Combien de fois avait-elle tenté de s’échapper ? La seule chose pour laquelle elle aurait dû être reconnaissante, c’est son ouïe. Ils l’avaient récupérés sourdes, elle se sauvera entendante. Voir un peu trop.

Ils ont tout changé. Ils ont fait d’elle un monstre inhumain où elle n’a plus que l’apparence de son ancienne race. Sa force est titanesque. Son ouïe est puissante. Sa vue est plus pointilleuse que jamais. Son odorat est infaillible. Son touché est plus précis. Et elle entendait les pensées du monde. Bien loin des super-héros des films, bien loin des contes de fées, dans le miroir, elle n’était plus qu’une erreur de la nature à l’apparence humaine.

Les hommes ont joués. Ils ont joués avec cette enfant. Battue, rasée, humiliée, le navire ne fait jamais naufrage deux fois. Brisée, les démons qui dansaient derrière ses barreaux ne la voyaient pas. Elle n’était qu’un test, un essaye. Un maillon de la chaîne. Et il soufflait dans ses yeux qui dévisageaient ce monde agonisant, un vent de révolution. Dangereux, puissant, infaillible, l’heure n’était plus aux expériences, mais à la survie.

Elle allait vivre. Elle allait sortir.

16 ans.

Les flammes léchaient avidement la structure devenue carcasse. Les crépitements résonnaient comme une détonation dans un cimetière.  Il dansait dans le ciel obscur, une fumée épaisse qui s’échappait du brasier et qui silencieuse, emportait avec elle les secrets de la bâtisse. Sûrement, en tendant l’oreille, on capterait les hurlements sinistres du bois qui s’écroulait sur les silhouettes coincés dans le démon de flamme. A jamais coincé dans cette lumière dévoratrice et condamnées à l’oubli que leur offre les hommes en blouse blanche, déjà loin.

Et sur le toit d’en face, une silhouette. Grande, mince, sinistre, elle semblait se délecter de la scène. Sur les hauteurs de son perchoir, elle regardait le monde s’activer pour essayer de maîtriser ce géant de feu. Et dans son cœur, le silence était la seule chose bien vivante. La silhouette leva la tête et sembla observer le ciel nocturne. Peut-être souriait-elle ?

Elle s’appelait Tempérance Paige Van Enlise.

Et elle allait vivre.

Today.

Je suis étrangère à ce pays que je méprise. On m’a enlevé à la frontière du mien après le bombardement de mon village où j’ai perdu ma mère et sûrement mes frères. J’ai été entraîné dans un bâtiment où on m’a enfermé dans une cage pour subir pendant trois ans des tortures inimaginables, expériences dont je cauchemarde encore. Puis, j’ai mis le feu au labo et je me suis sauvée, cobaye que je suis.

Je suis rentrée dans la police et je suis devenue lieutenante. Je gère mes flics dans une brigade un peu particulière. Je suis ce genre de flic qu’on prendrait pour une toxicomane et ça me va bien. Cela me permet de démanteler des réseaux et d’avoir la paix. Je ne suis pas corrompue, mais je sais où sont mes intérêts. J’ai appris des années plus tard que les gens qui m’ont fait subir toutes ces horreurs  s’étaient donné un nom. Et même un pouvoir. Aurora Corporation. Je veux les voir plier sous le point de la Révolution qui se prépare.

Je suis flic, donc à la botte du Gouvernement. La meilleure place pour le détruire. J’aide la Mafia quand cela est possible. J’aide les anti-Auriens quand je le peux. Je lis dans les pensées des gens. Le mensonge ne me connaît pas. Je connais la noirceur de l’homme, mais aussi sa lumière et sa bonté. Je ne suis pas pourrie. C’est le monde qui l’est. Il n’y a pas de justice, pas de procès, pas d’enquête qui soit juste.

Mais je respecterais toujours ma justice.


Questionnaire

Quel est votre avis à l'égard du Gouvernement ? D'Aurora Corporation ? Comptez-vous vous inscrire au programme Aurora Corporation, si ce n'est pas déjà fait ? Êtes-vous au courant des méfaits de la Société Miracle ?
J’ai l’immense privilège d’être l’un des premiers cobayes d’Aurora Corporation, à l’époque où ils faisaient leurs expériences dans des laboratoires clandestins. A la différence des cobayes d’aujourd’hui, je n’ai pas eu tout le luxe des nouveaux locaux…

Je veux sa destruction. Compréhensible, non ?


Êtes-vous pour, ou contre les actions du Gouvernement ?

Vous foutez de moi ? Globalement, qu’on charcute votre mère pour la « nation », ça vous plaît ? Personnellement, pas moi.


Avez-vous une motivation propre ? Quelque chose qui vous aide à vous lever tous les matins, à continuer à vivre ?

Ce qui me fait tenir debout, c’est ma brigade. Ce sont tous les gens que je connais et qui sont dans la lutte.  Mon métier de flic est la seule chose qui me fait me lever, même si je ne peux pas arrêter les vrais méchants. Les psychopathes, les meurtriers, les voleurs… S’ils peuvent m’apprendre des choses pendant que je les mets en taule, ça me va.

Caractéristiques



Je suis un cobaye et je peux lire les pensées des gens.

Dans ce monde de barge, j’ai appris à me taire comme à l’ouvrir quand il le fallait. Je n’ai pas beaucoup d’amis, même s’ils sont tous un peu douteux. Personne n’est parfait et encore moins moi.

Je n’aime pas qu’on me tienne tête. Je m’en fiche de pleins de choses, mais je ne supporte pas les gens qui me manquent de respect ou encore qui vont à l’encontre de mes ordres. Je parle surtout de mes subordonnés, au grand nombre de quatre. Ils ont vite appris à se la fermer et à m’obéir. J’ai une intelligence surdéveloppée en plus de ma capacité à lire dans les pensées. Je n’ai aucun mal à discerner les brins de rébellion ou l’exaspération de mes paires. Je suis agaçante, cela va sans dire et j’énerve souvent par mon sourire narquois.  Je suis assez excentrique et téméraire ce qui donne généralement quelque chose d’assez contradictoire. Parfois, j’ai envie de suivre ce brin de violence impuissant et de retrouver ce bonheur, mais je ne peux qu’y accéder par petite dose.

Stratégique, je suis peut-être la main de fer dans un gant de velours, mais j’ai un cœur. Des sentiments. La première version illégale d’Aurora ne savait pas supprimer les souvenirs, ni les sentiments. J’ai échappé à quelque chose que je n’aurais pas supporté. Oublier ma mère et mes frères… Jamais. Je sais que Maman est morte. Je l’ai vue se faire pulvériser par un mur d’immeuble tomber. Mais mes frères… Je les espérais en vie. Et j’espérais qu’ils me souhaitaient morte.

Lire dans les pensées n'est pas de tout repos. Je ne sais plus exactement quand j'ai découvert cette faculté, je n'avais pas la notion du temps dans ma cage. Je sais juste qu'un beau matin, j'ai pu entendre le concert de juron dans la tête d'un scientifique encore endormi qui lisait un article dans le journal. Je peux saisir les pensées comme ça des gens, si je ne fais pas attention, mais en règle générale, j'arrive à contrôler mon intrusion dans les pensées des gens. Je ne peux pas non plus le faire trop longtemps, ni trop souvent, sinon je suis en proie à des migraines qui me clouent au sol et me font saigner du nez et de la bouche, me faisant passer pour une malade en phase terminale. Pas très glamour quand on est flic. Pour ce qui est de mes autres facultés, disons que je me fatigue très vite. Je ne peux pas tenir plus de neuf heures sans une sieste. Impossible. Sinon, je ne contrôle plus rien et je deviens dangereuse.

Ce qu'il faut savoir, c'est que je fais partie de la première génération de cobayes. On a testé sur moi tout ce qu'on fait "couramment" aujourd'hui dans les laboratoires d'Aurora Corp. Je suis l'un des premiers prototypes, pour ne pas dire le seul. J'ai tué tous les autres dans l'incendie de manière consciente, la plupart était tellement défigurée ou tellement lobotomisée qu'ils n'auraient jamais pu trouver leur place dans ce monde. Le désavantage de ce statut, reste que je suis dotée de certains "dons" qui sont moins développés que chez les nouvelles générations, mais j'en ai plus que ces dernières... A mon plus grand damne. Il y a une rumeur qui court que les deux premières générations de cobayes mourraient assez jeunes. J'attends de voir ça.

Ma taille reste dans la moyenne, bien que je sois un peu plus grande que celle-ci. J’ai toujours été très mince et bien que je paraisse fragile et peu maladroite, je suis au contraire très agile et forte. Pour cacher les cicatrices sur ma peau laiteuse, je me suis fait des tatouages tout le long de mon bras droit. J’en cache aussi un juste à ma cuisse et un autre sous mon sein gauche. Du poignet jusqu’à l’épaule, ce sont des fleurs. Sous mon sein, les initiales de mes frères et de ma mère. A la cuisse, un vautour. Je suis le prédateur, maintenant. Le charognard.

Je suis rousse. Cela n’aide pas forcément dans le métier que je faisais, mais j’aime mes cheveux. On me les a rasé pendant presque trois ans, les avoir longs est un plaisir dont je ne prive pas. Et tant pis pour ceux à qui cela ne plaît pas. Ils sont lisses et volumineux, même s’ils se permettent de friser de temps à autre, quand l’humidité les tient. J’ai de grands yeux vert d’eau qui me valent des remarques, parce que oui, j’étais belle avec ma bouche pulpeuse et mon regard attractif. Mais ça me faisait une belle jambe.

Alors voilà. Je m’appelle Tempérance, je suis rousse, tatouée comme un gangster, ancien cobaye, capable de lire dans les pensées et flic.

Si je n’enchaînais pas les complexes, j’avais le mérite d’être vivante.

Vivante et déterminée.


Derrière l'écran

Pseudo : Set’ !
Prénom :  Na.
Âge : 18 ans
Source avatar :  Pinterest et autres

Comment nous as-tu trouvé ? : Sur le Boncoin, je cherchais des vaches.
Que penses-tu du forum ? : Ce que tout le monde sait déjà !
Dis nous en plus sur toi :  Les toilettes, s’il vous plaît ?
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L'Invisible
L'Invisible
Analyses : 344
Sam 8 Aoû 2015 - 12:48
L'Invisible
Bienvenue à Aurora Corporation...


"Tes libertés nous appartiennent désormais, cher Agent."


J'ai qu'un mot à dire : WAAAAAAAAH. (même si ce n'est pas un mot)
Je te l'ai déjà dis, mais je me répète : Tempérance est géniale, bourrée de ses failles et de sa haine contre le Gouvernement et Aurora Corporation. Outre son caractère, j'aime beaucoup le développement que tu lui as offert dans l'Identité Ancienne et le poème qui colle parfaitement à l'ambiance que tu nous as dépeint. La musique colle à merveille, en plus. Bref, t'as compris que je t'aimais et que t'étais largement validée. C'est chouette d'avoir une lieutenant de police pareille ! 8D ça risque de barder dans les locaux de la police du Gouvernement.




Félicitations, tes données ont été enregistrées. Te voilà désormais... "libre" de parcourir notre merveilleux forum. Tu peux désormais soigner ta petite âme en en lui créant ses adresses et ses contacts, et participer à cette grande Aventure en notre compagnie. Si tu en l'excuse, l'idée et la motivation, tu peux également rejoindre le casse du siècle, afin de participer au grand mouvement qui risque d'ébranler tôt ou tard la grande Corporation.

Bienvenue dans l'aventure, Tempérance P. Enlise.
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