Coralyne J. Marescotti

Nom : Marescotti
Prénom : Coralyne
Âge : 21 ans
Profession : Parrain de la Mafia
Affiliation : Gouvernement

Papa disait que la meilleure des armes n'était pas celle dont on avait usé mille science pour l'inventer, mais celle qui nous a été donné par la nature.

Mais Papa était un Parrain de la Mafia Italienne. Et il pouvait se permettre de dire ça car il avait la force et qu'il se sentait inaccessible entre tous ces hommes armés jusqu'à la plus fausse de leurs dents. N'allez pas croire que je n'aimais Papa, il est l'une des meilleures choses qui me soit arrivée. Je hais juste tous ces hommes et ces femmes qui se croient tous inaccessibles car ils ont un semblant de force. Ils font tout pour se dénaturer et devenir des puits profonds d'inhumanité qui ricane du sort des faibles à leurs heures perdues. Certes, il y a certaines bonnes âmes qui utilisent leur force pour tendre une main ferme à ces pauvres gens. Mais plus personne ne croit aux héros et ils semblent tous avoir raccroché le costume. Et aujourd'hui, ces gens-là, on les a mis dans une cage où ils croient réellement gouverner le monde. Je parle, bien sûr, du "Gouvernement".

Je m'appelle Coralyne Johanna Marescotti, dites C-J pour les autres, et Black Jack pour la Famiglia. Orpheline à l'origine, j'ai été adopté par Peppo Marescotti, un Mafieux œuvrant dans notre beau pays. J'étais la fille de rien, la fille de personne. Je me souviens encore de ce jour où je vagabondais dans la rue, marchant à peine, traînant mes guenilles... J'avais vue cet homme, avec son chapeau et ses chaussures parfaitement cirés, descendre de sa luxueuse voiture... Il m'avait tendu la main pour ne plus jamais la lâcher... Mama Marescotti était déjà très malade, mais on m'a dit que ma présence avait prolongé sa vie et enchantée cette dernière. Mais, si Peppo ne m'avait donné que mon nom, il m'avait élevé comme si j'étais de son sang. Et le sang, dans la Mafia, c'est plus qu'une raison de vivre... Ou de mourir. La Mafia du célèbre Peppo était une Mafia bien à part, elle était celle qui œuvrait pour le Gouvernement lui-même. Sûrement l'un de secret les mieux gardés, cette Mafia d'apparence banale travaillait à la botte du Gouvernement... Ou plutôt, le Gouvernement aime croire que les Marescotti travaillaient pour lui. On ne peut contrôler l'Aigle, l'Aquila, symbole de notre Famille. Mais, si vous savez quelque chose que le Gouvernement veut oublier, il vaut mieux pour vous de disparaître... Mais vous ne serez qu'une souris entre les pattes de l'Aquila. Triste, n'est-ce pas ? Bienvenue dans notre monde.

Je suis l'héritière directe de l'Aquila, le bijou choyé d'une Famille dont il vaut mieux ne pas avoir son nom dans leur liste noire. Mais, comme je l'ai dit, je hais les gens qui sont avides de puissance. Cela ne m'empêche pas d'en avoir. Je ne suis pas une Sainte, mais j'aide du mieux que je peux. Mais ne croyez pas que parce que je suis d'une nature assez gentille, je me permets d'offrir la grâce de l'Aquila à n'importe qui. J'ai une image à entretenir, bien que je ne sois pas encore un membre extrêmement important, j'ai une place déjà bien défini et je sais m'y tenir...

Je crois me souvenir que je savais jouer au Poker avant de marcher. Personne ne sait qui m'a appris , cela remontait au temps où j'étais simplement Coralyne, enfant née sous X. Je joue au Poker comme je respire. Ce jeu, caprice de luxure, j'ai trouvé  mon élément. Parlez-moi de cartes, jamais d'argent. Parlez-moi de Roi, de Dame, de Valet, mais ne m'embobinait pas. N'essayez pas, je connais toutes les cartes. Et quelque soit ton jeu, penses-tu, j'ai tout dans ma manche, dont la chance. Alors un  conseil, ne jouez jamais avec moi. Jamais. Il n'y aura jamais assez d'As pour que vous puissiez gagner la mise. Après tout, je suis bien Black Jack.

Passons du coq à l'âne. Je sais qu'il se trame quelque chose. Depuis qu'Aurora Corporation a surgi des tréfonds du génie de scientifiques azimuthés, l'atmosphère devient un peu plus qu'étouffante qu'avant. Entre la troisième Guerre Mondiale dont l'idée grandi maladivement dans l'esprit de tout le monde et cette société louche promettant fontaine de Jouvence, on croule sous les théories et les soupçons. Car la Mafia, c'est le Peuple aussi. Nous sommes le milieu d'entre les deux éléments qui fractionnent le pays, Peuple et Gouvernement. Il ne faut pas prendre les choses pour acquise, si votre tête ne nous revient pas, qu'importe qui que vous soyez, vous êtes fiché. Sachez seulement que, ce que le Gouvernement ne sait pas, c'est ce que l'Aquila sait. A force d'éliminer certaines personnes, on commence à raconter les dernières confessions en même temps qu'on récupère certains documents, pour la plupart, jamais détruit...

Des êtres inhumains, des armes, ça semble un peu science-fiction. Mais j'ai appris à mes dépends que l'homme est capable de bien des atrocités et de choses amorales. Alors quand on me dit que des gens génétiquement modifiés se baladent dans les bâtiments du Gouvernement, je prends un deuxième chargeur dans ma poche. Je ne tue pas, mais j'en suis bien capable pour vivre... ou survivre. Mais finalement, quel est le pire ? Un Gouvernement tellement effrayé de perdre la face face à l'ennemi qu'il vient à sacrifier ses citoyens qui sont sensés être en sécurité ou simplement un ennemi qu'on sent s'agiter dans l'ombre, préparant une menace à peine dissimulée ? Je suis peut-être finalement qu'un chien fidèle à son pays, mais quand la moralité ne devient qu'un mince voile couvrant toutes les expériences de l'homme, un chien n'a que d'autre défense que de grogner et mordre. Et je sais qu'à ce jour, unique électron libre qui peut vadrouiller sans être tout de suite identifié, je suis la seule à pouvoir réellement savoir de quoi il en retourne pour la Famille...

Et à l'aube de ce nouveau jour, je dois encore choisir mon combat et rejoindre la Guerre.

Alors... Pour ou contre Aurora Corporation ?...  

Quel est votre avis à l'égard du Gouvernement ? D'Aurora Corporation ? Comptez-vous vous inscrire au programme Aurora Corporation, si ce n'est pas déjà fait ? Êtes-vous au courant des méfaits de la Société Miracle ?
écrire ici


Êtes-vous pour, ou contre les actions du Gouvernement ?
écrire ici


Avez-vous une motivation propre ? Quelque chose qui vous aide à vous lever tous les matins, à continuer à vivre ?
écrire ici

La voiture, une Berlin noire, se gara en plein milieu de la rue. Étrangement, aucun concert de klaxon ne retentit, comme si cette gêne était tout à fait normale. Tout le monde savait, qu'on ne contrariait pas la Mafia. La portière avant s'ouvrit et le chauffeur sortit, l'air grave et sombre en costard cravate beige. Il se pencha vers la portière arrière et l'ouvrit.  On distingua alors, une jambe, longue et fine se poser sur le pavé, dont au bout, loin d'escarpins vertigineux, mais de simples bottes noirs, parfaitement cirés habillaient les pieds. Puis, la silhouette surgit de la voiture après avoir posé le deuxième et la voilà qui se dessine dans le paysage. Grande, fine, vêtue d'un long manteau blanc qui couvrait un corset noir aux lacets vert, Coralyne Johanna Marescotti se dissimulait derrière l'un de ses fidèles chapeaux, un blanc avec une unique rayure noire. On distingue facilement ses cheveux couleur du blé qui s'amusaient à onduler et à tomber dans son visage.
Cependant, ils cachaient difficilement ses grands yeux. C'était deux lapi lazuli qui brillaient d'une lueur de malice, mais inondées d'une détermination qui couvait une innocence imperceptible. Deux hautes pommettes venaient plisser ses grands yeux quand un sourire s'étendait sur ses lèvres pulpeuses. Un gant en main et l'autre revêtait la deuxième, voilà l'étrange jeune femme de la Mafia qui s'aventurait sur la rue.
Elle est peut-être mince, mais reste assez musclée. Avoir passé son enfance dans le grand jardin de la villa Marescotti, à grimper dans les arbres ou à chahuter avec les cousins près de la rivière où ils nageaient fréquemment, aidait beaucoup aux dessins d'une musculature discrète. Elle pratiquait aussi de l'équitation, d'où sa façon de se tenir droite, ainsi que plusieurs autres sports. Grandir entourée de garçons lui a aussi donné un côté franc dans tout ce qu'elle fait et personne ne se choque plus de la voir enlever ses chaussures pour escalader une statue. Peut-être plus à vingt et un ans, mais parfois, une bride de folie ou un défi refait ressortir son côté garçon manqué. Coralyne est ce genre de fille qu'on remarque tout de suite. Pas forcément par sa beauté naturelle, mais par cette façon très particulière d'être et de se vêtir, qui n'appartient qu'à elle.
On pense à une jeune fille gracieuse et c'est le cas. Mais c'est aussi une jeune fille dont les pas sont pleins de vie et de vigueurs. Elle respecte les codes vestimentaires qu'on lui imposait fut un temps, mais elle a su prendre son indépendance. Elle s'habille comme elle le souhaite, mais ne se dévêtit jamais de son chapeau. Sur sa peau laiteuse, sous le gant de sa main droite, on peut distinguer le morceau d'un tatouage, représentant l'Aquila de sa Famille. Elle en est fière, mais le cache quand elle sort en douce pour se mêler aux gens sans qu'ils n'aient à la craindre. Elle sourit à tous, loin de la figure inébranlable de la Mafia. Elle est un agneau parmi les requins, mais agneau aux crocs de loup...

C-J est une personne pleine de vie. Bien qu'un peu pessimiste les jours de pluie, elle est de bonne compagnie et à le rire facile. Elle est aimante et s'attache beaucoup aux gens. Elle n'accorde cependant pas facilement sa confiance et ne donne pas raison à n'importe qui sans avoir confirmé ses dires. Curieuse mais sans plus, elle ne remue pas ciel et terre pour chercher les vérités et se repose un peu trop souvent sur la confiance qu'elle porte aux siens. Un peu naïve sur certaines choses élémentaires de la vie, elle n'est non plus pas stupide. D'ailleurs, loin d'être attardée, elle se débrouille formidablement bien en affaire. Elle a le sens des priorités et sait mener des projets à terme. Elle prendra toujours le chemin le plus court même s'il est truffé d'obstacles. Bien que riche, elle ne se repose pas sur la fortune de la Famille et n'hésite pas à travailler. Elle n'a pas encore totalement pris son indépendance. Élevée tout de même à la dure, elle sait se débrouiller et ne recule pas devant la difficulté. Courageuse, elle sait prendre des décisions, même les plus dures.
Du fait qu'elle est orpheline à l'origine, elle se sent redevable à tous ces gens qui l'ont accueilli sur seule parole d'un homme qui ne savait d'elle que son prénom et son âge. Elle s'est forgée son identité dans l'amour d'une famille unie. Du fait qu'elle fréquentait beaucoup ses cousins, elle a ce côté non prise de tête qu'ont les garçons entre eux. Pas rancunière pour un sou, elle s'arrange avec les gens en règle générale.
Elle est un peu bordélique, mais elle ne perd jamais rien. Elle ne fume pas, mais allume toujours un petit cigare à cause d'un pari perdu avec le plus proche de son âge, Antonino. Elle a toujours refusé de révéler le contenu de ce fameux pari, mais c'est souvent un sujet de discussion à table. Elle a le sens de la justice, paroxysme dans les façons dont elle rétablie l'ordre. Patiente, studieuse, elle étudie beaucoup, perfectionne les cinq langues vivantes qu'elle apprend - français, anglais, italien, russe, chinois - et les deux langues mortes qu'elle a tendance à confondre -le grec et le latin-. Ainsi dotée d'un panel linguistique intéressant, elle joue les traductrice au sein de la Famille et s'occupe un peu de la paperasserie.
Elle garde des distances avec le Gouvernement, mais elle joue le rôle de représentante de temps en temps de la Famille et celui-ci. Se promener dans les bâtiments lui donne toujours l'impression d'être une souris dans les griffes du chat, même si elle sait qu'au point où ils en sont, le Gouvernement redoute tout autant la Mafia de Peppo que la Guerre. Cependant, cela n'empêche pas les liens d'amitiés...  

Pseudo : Set'
Âge : 18 balayes
Source avatar : Devi'

Comment nous as-tu trouvé ? : Titi !