Alors que j’étais tranquillement allongé chez moi, en plein dans un bad trip de tous les diables, deux bouffons venaient l’interrompe en pressant la sonnette.
Par chance, je n’aurais pas à les tuer puisqu’ils étaient simplement des envoyés de l’Aquila, un réseau mafieux à qui je refilais de l’argent à l’époque où je dealais en échange de ma protection lorsque j’avais quelques soucis.
Aujourd’hui leur chef, Coralyne, souhaitait me voir. Certainement pour cette longue période d’impayé et je me retrouvais donc dans un bâtiment à l’architecte assez agréable à l’œil. Du moins du peu que j’en apercevais. Je n’étais toujours pas redescendu et ma vision était trouble, les murs semblaient se mouvoir comme des vagues dans la mer et deux gorilles avaient passés mes bras au-dessus de leurs nuques et me traînais dans la bâtisse sous le regard stupéfait d’autres pions de la mafia.
Quelques temps plus tard une porte s’ouvrait sur une salle comportant un grand bureau, derrière ce dernier Coralyne observait la scène, impassible.
-Ah ! Voilà la salope aux gros seins ! M’exclamais-je
Puis mes deux tuteurs me jetèrent littéralement dans la salle où je m’écrasais pitoyablement sur le sol, à plat ventre. Je m’agitais lentement pour me mettre sur le dos en étoiles. Je fixais le plafond avant de me mettre à ricaner
- Ils ne sont pas très tendres tes chiens ! Alors ? Que me vaux l’honneur d’être dans ce lieu ? En compagnie d’un misérable rebus de la société ?
L’hôpital qui se foutait de la charité. Mais je tenais tous de même à être présentable et d’un geste fluide presque impressionnant je me relevais d’un bond pour lui faire face mais mon état me fit perdre l’équilibre et ma tête tapait contre le bureau massif de Coralyne, me clouant ne seconde fois au sol
-Ta mère ! Ce bureau est sur mon chemin !