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"This is my kingdom come." ▭ Rhyme West

Rhyme West
Rhyme West
Informateur
Âge : 21 ans.
Féminin
Matricule : Gouvernemental
Profession : Espion - Informateur.
Liens : I'm up in blood, I'm runnin' dry.

Analyses : 257
Double-Identité(s) : Jeremy Arkeley.
Lun 28 Juil 2014 - 18:21
Rhyme West
There's no beat in my chest



Nom : West.
Prénom : Rhyme.
Âge : Passé vingt ans.
Profession : Espion - Informateur.
Affiliation : Agent Gouvernemental.

Identité Ancienne


"This is my kingdom come." ▭ Rhyme West 867031471

Sur le papier qu’avait signé Rhyme, la vive douleur qu’elle devait subir au quotidien n’avait jamais été évoquée. Un beau foutage de gueule qui la faisait hurler à plein poumons, lors de ses premiers mois en tant que Cobaye.

Quand on avait mal, on se contentait de hurler et d’attendre que ça passe. C’est ça, la véritable vie d’un Cobaye. Sanglé à un lit aussi agréable que si l’on se couchait sur une table, un stupide morceau de bois dans la bouche, le visage souillé par le sang et les larmes de douleur. Les voix tonitruantes qui l’entouraient, et les souvenirs qui écorchaient sa mémoire. Comme s’ils voulaient à tout prix sortir de la tête de Rhyme. De toute façon, c’était l’effet voulu.

Quand on était Cobaye, les journées passaient au compte-goutte. Un, deux, trois. On comptait mentalement pour ne pas oublier les chiffres et leur ordre. Parfois, ils échappaient à la conscience de la jeune femme tant elle était embrouillée. A ces moments-là, ses mains rencontraient son visage, ses coudes s’affaissaient sur ses genoux, et elle pensait. Elle pensait sans cesse à ce qu’elle allait oublier tôt ou tard. A ses parents, au peu d’amis qu’elle avait, à son frère. Là, elle se crispait en pensant à ce crétin. Heureusement qu’il ne savait pas où elle avait foutu le camp. Il était parfaitement capable de la ramener en poussant une gueulante capable de réveiller tous les habitants de Alpha. Et puis, elle était adulte, indépendante, elle avait une outre mesure de ses choix. Non, il ne viendrait pas. Elle s’était vendue pour aider une cause noble, pour que le monde soit plus tranquille. Et puis, hors de cette catégorie, il y avait Ades. Ce type qui passait facilement son espace vital et qui devait être la seule personne sur Terre à connaître ce qu’elle cachait à tous. Là, elle se contentait de fermer les yeux et de jurer à voix haute pour oublier.

Tu sers une cause noble. Tu sers à la survie de l’humanité. A sa sauvegarde.
Tu serviras à quelque chose, ouais.
Tu seras pas oubliée. Comme les autres.

Vivement qu’elle oublie, ouais. Ce sera mieux lorsqu’elle ne supportera plus le poids de ceux qu’elle a laissé derrière elle. Elle se souvenait de l’envie égoïste et pourtant monstrueusement naturelle de son frère, qui ne désirait qu’une chose : vivre sans se préoccuper de l’ordre du monde. Elle va vendre son âme pour qu’il puisse combler ce désir. Elle va vendre son âme pour que le peu de personnes à qui elle s’était attachée vive loin de la violence occulte de cette société pourrie jusqu’à la moelle. Pour qu’ils vivent libres. Sans le poids de cette société à la con. Devenue monstrueuse sous la souveraineté capitaliste et cupide des hommes.

Les opprimés et les dominants, ils t’oublieront, parce que tu ne seras rien de plus qu’un jouet sur leur immense échiquier et un être humain de plus dans cette mélasse impitoyable. T’as beau vouloir qu’on ne t’oublie pas, ceux qui t’aiment ne t’oublieront pas, parce que tu les auras lâchement laissé derrière toi en prétextant le fait que tu ne voulais que les aider. Ta pensée était un peu de traviole, ma belle.

Parce qu’aujourd’hui, t’en paies encore les frais. Comme les autres.


...

La pièce est blanche et grise, carrée, immaculée.

- Reprenons.

Mais l’antiseptique et l’hypocrisie prennent à la gorge.

- Projet-Expérimental: R-626, prédisposée à toute activité d’espionnage. Quel est ton nom d’usage ?

- Rhyme.

Son prénom, qu’elle a eut du mal à extirper de sa douloureuse mémoire, est craché à la figure du Scientifique qui lui fait face.

- Mais encore ?

- ... West. Rhyme West.

Et même si son ton est agressif, son regard n’exprime plus la moindre once de rébellion.
Le sourire hypocrite réapparait sous l’unique oeil valide de la jeune femme.

- C’est bien. Ton âge ?

Rhyme passe une main sur son visage, et l’arrête sur le bandage qui recouvre l’entièreté de son oeil gauche. Charcutée pour le Bien Commun. Les choses marchaient donc ainsi ?

- R-626 ?

Elle est fatiguée, et elle n’a qu’une envie : qu’on lui foute la paix une bonne fois pour toute.

- Je ne sais plus, finit-elle par répondre avec une politesse feinte. Le pire étant peut-être que ce qu’elle venait de dire était vrai.

- Vingt-et-un ans. Tu t’en souviens ?

- Fascinant... releva la jeune femme sur un ton moqueur qui fit tiquer le Scientifique. A vrai dire, elle se foutait éperdument de son âge. A quoi allait-il lui servir, maintenant ? Elle n’avait plus de vie.

- Quel est ton but, désormais ?

- Servir le Bien Commun.

Elle ne mentait pas.
Souriant, le Scientifique ouvrit une pochette qui se trouvait devant lui, avant de glisser trois photos d’identité sous les yeux de la jeune femme.

- Te souviens-tu de cette personne ? demanda t-il, guilleret, en pointant le visage d’une femme qui devait avoir la quarantaine.

- Non, répondit-elle sincèrement en à peine un regard envers la photo. C’est quelqu’un à éliminer ?

Le sourire s’agrandit.
C’était sa mère.

- De lui ? continua le Scientifique en pointant la photo d’un homme aux cheveux poivre-et-sel.

- Non plus, répondit lassement la jeune femme, sans reconnaître ne serait-ce qu’un instant le visage de son père.

- Et lui, tu ne le reconnais pas non plus ?

Le ton du Scientifique était pressant. Il devait être ravi que Rhyme ne se souvienne plus des visages aimants. La mine désabusée, la jeune femme baissa les yeux en direction de la dernière photo pointée par le Scientifique. Elle la détailla du regard pendant de longues secondes. Plus longues que précédemment. Soit elle était fascinée par le papier glacé, soit la tête de l’homme sur sa photo lui disait quelque chose. Après tout, il lui ressemblait beaucoup.

- Non pl...

Elle fut coupée nette lorsqu’une violente migraine traversa sa tête. Rhyme écarquilla brusquement les yeux et prit sa tête endolorie entre ses mains, la mâchoire contractée à l’extrême. Elle laissa sa tête retomber brusquement sur la table en verre de la salle d’interrogation, tant la douleur qui vrillait son crâne était de plus en plus intense. Sans un geste envers la Cobaye qu’elle était, le Scientifique se leva de sa chaise et se dirigea au fond de la pièce ou se tenait une autre femme de sciences.

- Le traitement a bien fonctionné, mais ce souvenir reste encore trop vivace, marmonna l’homme en montrant la dernière photo qu’il avait présenté à Rhyme. Augmentez sa dose de médicaments journalière et continuez les manipulations. Je me fiche des médicaments que vous utiliserez. La seule chose que je veux, c’est que sa mémoire soit définitivement troublée et qu’elle ne puisse plus se souvenir de sa vie passée. Pas même d’une toute petite partie.

La femme acquiesça et sortit précipitament de la pièce sans même que Rhyme ne le remarque, tant elle avait l’impression que son crâne explosait sous l’impulsion de ses souvenirs, qui ne demandaient qu’une chose ; retourner dans sa conscience. Et dans sa mémoire. Des souvenirs qui tentaient de s’extirper du gouffre de l’oubli. Son front posé contre la table, le regard vitreux, perdu dans un vide qui n’était visible pour personne, Rhyme fixait le sol à la recherche de quelque chose dont elle n’était même pas consciente.

Lorsqu’elle vit une goutte d’eau s’écraser sur la table, suivie d’une autre, et d’une autre, la jeune femme inclina légèrement la tête. Une fuite au plafond ? Des larmes de douleur ?
Non.

Alors, de quoi pleurait-elle ?

Do you really want me, dead or alive, to live a lie ?

...
"This is my kingdom come." ▭ Rhyme West 357839423

Bam.

Une balle ricocha sur le sol, suivie d’une autre.
Si les corps tombaient un par un, Rhyme n’en avait cure. On lui avait donné un ordre, elle l’exécutait sans broncher, tandis ce que son oeil inhumain affichait les données de toutes les personnes qu’elle était en train de descendre. Des Cobayes Ratés, à vrai dire. Les Scientifiques cherchaient uniquement à tester le sang-froid de la jeune femme qui devait tuer ses collègues. Mais ce n’était que des comparses. Pas des amis.

Un Cobaye ne s’encombrait pas de liens amicaux.

Cela faisait partie de sa mission pour devenir Agent Gouvernemental. Si elle l’échouait, elle mourrait. Et elle ne devait pas mourir, pas encore. Elle ne savait pas pourquoi, mais il fallait qu’elle fasse quelque chose. Ou du moins, qu’elle trouve ce dont quoi il s’agissait.

Les deux mains sur son pistolet, le canon se figea quelques secondes lorsque Rhyme le braqua en direction d’un Cobaye. Un souvenir se superposa sur ce dernier, souvenir qu’elle s’empressa de descendre sans plus d’hésitation. Cette silhouette et ce regard clair devaient être oubliés pour sa survie. Elle répéta le même geste lorsqu’elle glissa son regard sur un autre Cobaye Achevé. Là, un nouveau souvenir se superposa. Silhouette colorée aux yeux dorés.

Elle tira sur ce souvenir sans demander son reste.

Un Cobaye ne s’encombrait pas de sentiments.

Une voix se mit alors à retentir, dans l’oreillette que portait la jeune femme.

- Tu es prête, R-626.

A ces mots, un sourire narquois se dessina sur les lèvres de la jeune femme. Elle se moqua ouvertement du Scientifique.

Cela faisait bien longtemps qu’elle était prête.

...
"This is my kingdom come." ▭ Rhyme West 441138132

Les médicaments avaient marché.
Les souvenirs s’étaient noyés là ou la jeune femme ne pourrait les saisir.

- Vous vous foutez de la gueule de qui ?! Y’a marqué « Exécuteur » sur mon front peut-être ?!

Mais son caractère, lui, n’avait pas sombré sous le coup des médicaments.

- Pardon ?! s’égosilla le Scientifique. Mais tu vas fermer ta gueule et l’accomplir cette mission ! Les effectifs manquent et...

- Et alors ? Vous croyez que j’en ai quelque chose à foutre ?

Le tout dit avec l’éternel sourire qu’arborait la jeune femme.

- Ecoutez, monsieur... Aux dernières nouvelles, je suis un Agent Informateur. L’Infiltration, c’est mon truc. Ma spécialité. Mais vous n’arrêtez pas de me donner des missions d’élimination. A la limite, que je guide un Cobaye spécialisé dans l’Exécution, ça me va. Mais là...

Elle tourna les talons, tout en se dirigeant vers la sortie des Laboratoires. Tout le monde se tenait à l’écart de la jeune femme. Comme si elle était pire qu’une boule électrique.
Et c’était sans doute le cas.

- VOUS ME CASSEZ LES PIEDS !

Et encore, elle était polie.
La Cobaye qu’était Rhyme est bien loin. Désormais, les Scientifiques avaient tout le loisir d’admirer la personne qu’elle était capable d’être ; caractérielle. Enervée pour un rien. Bien qu’elle accomplisse avec brio les missions qu’on lui donnait, bien qu’elle soit capable de tuer un être humain sans aucune hésitation.

Elle aurait presque pu être parfaite, si elle n’était pas aussi tête de nœud.

En attendant, elle avait besoin d’air. Et d’une cigarette.
La jeune femme erra dans les bâtiments d’Aurora Corporation, jusqu’à atteindre le rez-de-chaussée. Sans un regard pour la bonne dame qui se trouvait au bureau d’accueil, ni un regard envers les gardes qui surveillaient l’entrée des locaux, l’Informatrice sortit prestement du bâtiment. Le nez en l’air, elle inspira profondément. La brise nocturne la détendit instantanément - et la rafraîchit par la même occasion. Rhyme poursuivit sa marche, plus lentement, jusqu’à arriver à la lisière d’un petit bois qui se trouvait à une bonne centaine de mètres des locaux de Aurora. Elle savait qu’il y avait des Cobayes Ratés enterrés dans le coin - dont ceux qu’elle avait exécuté fut un temps. Peut-être que leur esprit allait se manifester s’ils reconnaissaient celle qui avait mit fin à leurs jours.

Cette perspective la fit sourire. Rhyme s’adossa au vieux tronc d’un arbre, glissa une clope allumée entre ses lèvres, et porta son regard en direction des lueurs qui perçaient l’horizon. Celles de Aurora Corporation. D’ici, elle aurait presque pu être capable d’entendre les hurlements agonisants des Cobayes. C’était une musique habituelle à ses oreilles. C’était celle qu’elle avait elle aussi entonné lorsqu’elle était Cobaye. Avant de perdre son humanité.

Les lumières vacillaient, le ciel s’était obscurcit. On aurait presque pu deviner la pollution qui émanait de la Zone Alpha. Alors qu’elle se trouvait à l’autre bout du pays. Rhyme aurait presque pu percevoir les plaintes des habitants de ce pays. Déchirés par la guerre et par le vice de l’Humanité toute entière.

Même si au début, sa décision avait pesé lourd, elle avait sacrifié son avenir parce qu’elle savait pertinemment que ce monde était foutu. Elle pensait que cela servirait à quelque chose d’offrir son âme à Aurora Corporation. Le pari avait été risqué - et fort est d’admettre qu’elle avait perdu depuis longtemps. Mais bon, ce n’était pas grave. Elle faisait partie de la nouvelle race d’êtres humains. Ceux qui, selon la Corporation, changeraient le monde et le sauverait des atrocités dans lequel l’être humain lui-même l’avait plongé. Cela partait d’une bonne intention, au début. C’était pour sauver le peuple, n’est-ce-pas ?

Mais un monstre capable de tuer de sang-froid pouvait-il sauver les êtres humains ? Ou pouvaient-ils se sauver seuls, comme ils avaient parfois réussi à le faire ?

La Corporation répondait « oui » à la première question.
Rhyme, quelque part au fond d’elle, là ou son conscient disparaissait, savait pertinemment que ce n’était pas le cas. Les monstres ne pouvaient pas comprendre les émotions des êtres humains. Aujourd’hui, elle en était devenu un, malgré le fait qu’elle gardait l’un des plus gros défauts des Cobayes ; l’empathie. Mais aujourd’hui, elle était piégée, et elle n’avait plus rien. Pas même sa dignité. Rhyme se contentera d’obéir.

Jusqu’à sa mort.

They make me sick,
Ils me rendent malade,
And I get so sick of it.
Et je suis plus capable de le supporter.
'Cause they wont let me,
Parce qu'ils ne vont pas me laisser,  
They wont let me breath.
Ils ne vont pas me laisser respirer.

I force this hate into my heart 'cause it's my only friend.
J'ai forcé cette haine dans mon coeur, parce que c'est ma seule amie.

Met the Devil
J’ai rencontré le diable
And made the deal for it
Et j’ai fais un marché avec lui pour
Guillotine dreams.
Guillotiner mes rêves.


Questionnaire

Quel est votre avis à l'égard du Gouvernement ? D'Aurora Corporation ? Comptez-vous vous inscrire au programme Aurora Corporation, si ce n'est pas déjà fait ? Êtes-vous au courant des méfaits de la Société Miracle ?

Mon avis ? On s'en fout. Je leur obéis, et ça s'arrête là. Je ne suis pas censée avoir d'avis envers mes Supérieurs. J'vais pas non plus vous dire que c'est les plus cool, non ? Alors me cassez pas les pieds avec vos questions à la con.


Êtes-vous pour, ou contre les actions du Gouvernement ?

Je suis un Agent Gouvernemental. Tu crois vraiment que la question se pose, gros malin ?

Ni l'un, ni l'autre. Ceux qui se plaignent sont ceux qui ne sont jamais content. Les êtres humains ne peuvent pas vivre sans qu'une tête idiot leur dise quoi faire. On les a bien trop habitué à ce mode de vie. A les rabaisser au rang de mouton incapable de réfléchir par lui-même.
On ne peut pas être pleinement pour leurs actions. Personne ne peut juger. Personne ne devrait avoir le culot de juger. Cette situation actuelle a été provoquée par l'être humain. Ni plus, ni moins.


Avez-vous une motivation propre ? Quelque chose qui vous aide à vous lever tous les matins, à continuer à vivre ?

Franchement ? Non.

Menteuse.

Caractéristiques


Rhyme n’aime personne.

Sérieusement, il faudrait être idiot pour vouloir engager la conversation avec elle. Avant Aurora Corporation, elle n’était déjà pas une férue des contacts sociaux. Elle a toujours eu des tendances à être solitaire, dans son coin, à se soucier de sa personne sans s’occuper des abrutis qui l’entourait. Aujourd’hui, c’est à quelque part encore le cas. Certes, elle est endoctrinée ; obéissante, zélée, dénuée du sentiment de culpabilité lorsqu’elle tue un être humain. Mais elle est tout, sauf une femme gracile. Bagarreuse, caractérielle, directe, franche, vulgaire et pas soignée pour un sou, il faut chercher loin pour trouver quelque chose qui vous donnerait une meilleure opinion d’elle. Pourtant, à quelque part, ce n’est pas comme si elle était affreuse à regarder - selon les critères établis par notre société. Elancée sans trop l’être, elle a un joli visage et des yeux dorés, proche du mordoré. Si elle se laissait pousser les cheveux, elle gagnerait en féminité. Mais ce n’est pas comme si elle comptait le faire, puisqu’elle apprécie d’avoir les cheveux courts. Pour être à l’aise, qu’elle dit. Parlons-en, de sa tignasse. C’est du n’importe quoi. Parlez-lui d’une brosse, et elle vous rira au nez. Le peigne de Rhyme, c’est ses doigts. Pas besoin de s’emmerder plus longtemps. Et le pire, c’est peut-être que cette apparence négligée fait tout son « charme ». Et au final, elle est typiquement ce qu’on pourrait appeler un garçon manqué.

Et pour courronner le tout, elle est insupportable. Elle vous tient tête, parce qu’elle déteste qu’on discute ses idées. Elle sourit, parce que ses sourires narquois, moqueurs ou en coin définissent ce qu’elle est. Et lui servent à se cacher. Elle râle, parce qu’elle n’a plus que ça à faire, et parce qu’elle déteste beaucoup de choses. Incroyablement impulsive, il en faut peu pour qu’elle ait envie de vous coller son poing dans la figure. Vous lui parlez mal ? Vous la trouvez stupide, vous la sous-estimez ? Vous avez de fortes chances pour que votre joue fasse la rencontre de son poing. Elle n’a peur de rien, pas même de la mort. Et la seule chose qu’elle craint, c’est d’être à court de cigarettes. Elle lance des piques à coup de sarcasmes et d’ironie, parce que c’est la seule liberté qui lui reste. Rhyme apprécie cependant les personnes fortes, et qui ne se laissent pas faire. Ainsi, elle est capable d’éprouver une vague sympathie envers les Cobayes. Pour le reste, vous pouvez tout simplement aller vous faire voir. Sauf si vous trouvez grâce à ses yeux.

Et parce qu’elle est spécialisée dans la filature, la collecte d’informations, il n’y a pas plus discret et agile qu’elle - lorsqu’elle le veut. D’ailleurs, son avantage réside dans son œil gauche, qui a été remplacé par un mécanisme relativement complexe. Un œil cyborg, dirons-nous, pour faciliter les choses. Un mécanisme qui affiche automatiquement le profil détaillé d’une personne qui passe dans le champ de vision de Rhyme - à partir du moment ou l’individu est répertorié dans les fichiers d’Aurora Corporation. L’inconvénient étant que Rhyme ne contrôle pas le fonctionnement de son mécanisme. Ainsi, elle ne peut pas l’éteindre comme elle l’entend, pour éviter d’être assaillie d’informations sur les idiots qu’elle croise. Il n’est donc pas rare qu’on la voit affublée d’un bandage qui recouvre son œil inhumain, ou qu’elle se coiffe simplement de sorte à ce que la partie gauche de son visage soit en partie recouverte par sa tignasse. Bref, Rhyme a d’innombrables parades sous la main. Au moins, cela lui permet d’éviter les stupides migraines qui la prenait sans qu’elle ne s’y attende.

Plus rapide que n’importe quel être humain. Elle réfléchit plus vite, voit mieux et plus loin... bref, elle est un Cobaye Achevé. Tout simplement. Rhyme s’habille constamment de noir - le plus souvent pour mieux se fondre dans son environnement. Mais à quelque part, elle cherche également à cacher son corps. Étrangement, malgré la force qu’elle est capable d’avoir, elle parait aussi fragile qu’une poupée. Le comble de l’ironie lorsqu’on la connait bien. Mais c’est là pure vérité. Elle est couverte d’innombrables cicatrices qui parcourent son physique marmoréen, dont une plaie en forme de croix qui barre l’intégralité de son torse. En général, Rhyme cache tout ce qui peut la faire passer pour une faible. Du physique, jusqu’au mental. Ainsi, en creusant un peu plus dans sa personnalité, n’importe quel Scientifique remarquera une chose alarmante. Une chose que Rhyme n’est pas censée avoir.

L’empathie.

Dis comme ça, cela parlait stupide, désuet. Pourtant, Rhyme est encore capable de se mettre à la place des autres. Mais cela ne lui empêche pas d’appuyer sur la gâchette, et de tuer toujours plus. Cela ne lui empêche pas de briser des vies, des familles. Pourquoi ? Parce que Rhyme sait pertinemment qu’elle n’est plus qu’un monstre. Elle ne se considère même plus comme une humaine, d’ailleurs. Une âme ? Elle n’en a pas. Un cœur ? Elle n’en a plus. Et sa réflexion s’arrête là. Au fond, du moins quelque part en elle, Rhyme n’est pas méchante. Il faut juste chercher loin, pour le découvrir. C’est juste une personne qui s’est construit une carapace en béton pour faire face au monde et à ses défauts : les êtres humains.

Ainsi, puisque Rhyme suggère d’elle-même qu’elle n’est plus humaine, elle fait tout pour refouler son empathie. Elle fait tout pour l’effacer d’elle-même. Elle tue toujours plus, de sang-froid, en se forçant à blaguer pour désinhiber la chose. Rhyme se force à être un monstre, alors qu’à quelque part, elle est toujours humaine et bien vivante. Elle se voit comme un tas de chair, elle se voit comme un pion. Elle ne sait plus pourquoi elle est ici, alors elle lutte pour l’idée du Bien Commun. Elle s’imagine qu’elle n’a plus d’accroche en particulier qui lui permet de vivre. Pourtant, elle est toujours là. Son inconscient lutte toujours contre les saloperies qui ont cherché à la rendre inhumaine. Ses souvenirs cherchent toujours à percer le mur qu’elle a érigé d’elle-même, sur les bases mise par Aurora Corporation. Elle se considère comme un monstre, mais son cœur bat toujours. Discrètement, mais il demeure bien là. Signe de rébellion qu’elle-même n’est plus capable de voir.

Rhyme est encore vivante.
Mais il vous en faudra beaucoup, pour le lui faire comprendre.

Derrière l'écran

Pseudo : Héta.
Prénom : Don de Dieu. (real)
Âge : Majeure et pas vaccinée.
Source avatar :  Naoto Fuyumine - DOGS: Bullets & Carnage.

Comment nous as-tu trouvé ? : Si on prend en compte le fait que j'ai rédigé le contexte, on va dire que je me suis trouvée moi-même.
Que penses-tu du forum ? : Swaguement cool.
Dis nous en plus sur toi : Zieutez donc le sujet des Gérants pour en savoir plus sur moi !
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Rhyme West
Rhyme West
Informateur
Âge : 21 ans.
Féminin
Matricule : Gouvernemental
Profession : Espion - Informateur.
Liens : I'm up in blood, I'm runnin' dry.

Analyses : 257
Double-Identité(s) : Jeremy Arkeley.
Sam 15 Aoû 2015 - 14:12
Rhyme West
Et hop, j'ai rempli le Questionnaire, et j'ai fais une refonte totale de la fiche de Rhyme au passage. Si vous ne souhaitez pas lire, ne lisez pas, il n'y a pas de gros changements. J'ai juste approfondi la propre façon dont Rhyme se voit, ainsi que certains points de son histoire.

Vu que je me vois mal m'auto-valider, j'attends le passage de Coralyne ou de Amy ! whee
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L'Invisible
L'Invisible
Analyses : 344
Sam 15 Aoû 2015 - 18:59
L'Invisible
Bienvenue à Aurora Corporation...


"Tes libertés nous appartiennent désormais, cher Agent."


C'est l'histoire d'une femme et de sa soupe trop froide. On dit que celle-ci a balancé sa chaussure au cuisinier qui est mort en mettant la tête dans le four par accident. Voilà à quoi ça me fait penser. Le remake de Rhyme me fait encore sourire et je me demande si tu ne faisais pas une description personnelle. J'adore ce personnage et son côté torturé comme toujours. N'empêche qu'elle était sacrément naïve cette tête de nœuds.
Je suis au plaisir d'avoir pu savourer une deuxième fois l'histoire de la petite n'enfant. C'est super de la redécouvrir et bien qu'étant amélioré, la qualité a aussi doublé. Je suis heureuse d'avoir pu jeter un coup d'œil à cette miss !




Félicitations, tes données ont été enregistrées. Te voilà désormais... "libre" de parcourir notre merveilleux forum. Tu peux désormais soigner ta petite âme en en lui créant ses adresses et ses contacts, et participer à cette grande Aventure en notre compagnie. Si tu en as l'excuse, l'idée et la motivation, tu peux également rejoindre le casse du siècle, afin de participer au grand mouvement qui risque d'ébranler tôt ou tard la grande Corporation.

Bienvenue dans l'aventure, Rhyme West.
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