► Insupportable tête de nœud. Caractérielle, sarcastique à souhait, passe son temps à râler et à s'énerver sur des choses de prime abord minimes. Rares sont ceux qui ne rêvent pas de la voir assommée pour qu'elle se taise enfin. Et pour en rajouter au tableau... Rhyme est terriblement bagarreuse. Garçon manqué dans l'âme.
► Agent zélé, elle accomplit n'importe quel type de mission sans broncher. Sa spécialité reste toute fois l'espionnage, la collecte, la recherche et la réception d'informations. Il lui arrive de prendre sous son aile des Cobayes ou des Agents de son choix. (ben oui. Elle ne risque pas de former quelqu'un qu'elle n'aime pas.) Le résultat est souvent... explosif.
► Très agile. Au summum de ses facultés de réflexion, d'agilité et de vitesse. Tomber d'un immeuble ne la tuerait pas, loin de là.
► Possède un œil cyborg, capable d'afficher l'identité, l'affiliation, la profession et les actes d'une personne qui serait répertoriée dans les fichiers du Gouvernement et de la Corporation.
► Taille passable, malgré une apparence frêle et un physique qui ferait craindre le pire à la vie de la jeune femme. Il ne s'agit là que de cicatrices de son ancienne vie de Cobaye, puisque Rhyme a, l'air de rien, une certaine force à revendre. Vous êtes prévenus ; alors évitez de trop la chercher.
► C'est en parallèle une grosse fumeuse. Si elle est rarement vue sans une clope au coin des lèvres, elle a la sale manie d'oublier d'allumer sa cigarette lorsqu'elle est perdue dans ses pensées.
Et qui était-elle ?
► Rhyme a oublié pas mal de choses de sa vie passée. D'origine anglaise, elle est arrivée ici avec sa famille bien avant sa naissance. Malgré cela, ayant grandi dans une famille bilingue, elle manie parfaitement bien l'anglais. Il n'est pas rare de l'entendre parler ou jurer en anglais. Le pire étant peut-être qu'elle ne s'en rend même pas compte.
► "West" n'est pas le nom d'origine de la jeune femme, contrairement à son prénom.
► A rejoint la Corporation dès ses premiers babillements, là ou les expérimentations faites sur les Cobayes étaient les plus virulentes et les plus meurtrières. Elle fait partie des rares Auroriens - pour ceux qui sont arrivés au tout début, qui ne sont pas devenues Cobaye Raté. Elle porte d'ailleurs pas mal de cicatrices sur son corps, principalement sur son visage - qu'elle s'applique à cacher correctement, ou sur sa poitrine.
► Ce qu'elle ne sait pas, c'est que son frère aîné - Matthew, est peu après entré à Aurora pour la récupérer, et la ramener à leur chez-soi. Malheureusement, ce dernier a tout oublié de son objectif et de sa vie passée à son tour. Pourtant, ironiquement, les deux jeunes gens se côtoient très régulièrement. Parce que Matthew est encore un Cobaye incontrôlable, et que Rhyme se réserve à elle seule le droit de le prendre à sa charge - dès qu'elle le peut. Ce qui entraîne souvent des situations cocasses, puisqu'ils ont exactement le même entêtement, le même caractère et le même sarcasme apparent. Cependant, la jeune femme commence bien à remarquer que quelque chose ne va pas. A voir que Matthew extirpe involontairement d'étranges flashs en elle. A voir qu'il n'est pas si loin de lui ressembler, mentalement, et physiquement. Et cela est réciproque autant pour l'un que pour l'autre.
► Elle a toujours été très proche de son frère, même si elle ne s'en rappelle plus. C'est sans doute de là qu'elle tire ses manières quelque peu revêche, puisqu'elle passait son temps à se bastonner avec lui pour X ou Y stupides raisons...
Si Matthew évoque des réminiscences vaguement ambiguës à la jeune femme, cette dernière ne s'étend jamais plus sur le sujet. Et de toute façon, quoi que vous fassiez pour lui tirer les vers du nez, elle vous enverra balader bien avant l'heure. On finirait presque par croire que Matthew est exclusivement dédié à Rhyme. Si l'Exécuteur doit accomplir une mission, ce sera avec elle et personne d'autre. Si l'Exécuteur doit tester les capacités acquises par ses récentes manipulations génétiques, seule Rhyme se réserve le droit de contrôler et de catcher Matthew au sol, si besoin. Les discussions qui animent parfois nos deux protagonistes finissent rapidement en étincelles, tant Matthew et Rhyme ont un sale caractère. Il ne s'agit d'ailleurs pas du seul étrange point commun que les deux personnages partagent... parce qu'au fond, aussi bien mentalement que physiquement, Matthew et Rhyme se ressemblent beaucoup. Sans doute un peu trop. Mais ce détail n'a pas encore sauté totalement aux yeux de l'agent gouvernemental, puisqu'elle a tout oublié. Comme tout.
Si Rhyme comprenait à quel point les souvenirs qui s'engendrent dans son esprit lorsqu'elle croise Matthew. Si Matthew et Rhyme s'évertuaient à comprendre qui ils étaient l'un pour l'autre. Si Rhyme venait à découvrir dans quelle situation, dans quelle gouffre elle avait plongé son propre frère, à partir du moment ou elle tendit sa main en direction de la Corporation...
Pas sûr qu'elle s'en relève.
Ades Oken
Dans un style plus élevé que Matthew, le Chef des Rouges est un emmerdeur défiant toute concurrence. Emmerdeur de la Corporation, emmerdeur d’une Rhyme qui a tendance à s’emporter facilement, Ades agace la jeune femme à un sommet vertigineux. Mais voilà. Malgré cela, Ades est un cas à part. Parce qu'à quelque part, et même si elle a du mal à se l'avouer, elle l'aime. Sincèrement. Du peu d'amour qu'elle peut encore accorder à un individu.
Un pari à haut risque.
Vacillant entre l’ennemi de la Corporation, celui qu’elle se doit parfois d’éliminer pour cesser les actions de son gang, et ami de longue date avec lequel elle entretient une relation que Rhyme qualifie de tordue. Littéralement. Parce que l’informatrice est capable d’aborder mille et une facettes, lorsqu’elle fait face à Ades : celle du bon chien qu’elle se doit d’être... tout comme celle d’une Rhyme bien plus expressive qu’à l’accoutumé. Pourquoi ? Peut-être parce que la jeune femme est consciente d’avoir connu Ades avant qu’elle signe le contrat qui la lierait à jamais avec la Société Miracle. Si Rhyme est loin de se souvenir de tout, c’est par le biais de Ades qu’elle est consciente du fait de l’avoir connu, alors qu’elle n’était encore qu’au lycée. Ainsi, le Chef des Rouges sait beaucoup plus de choses sur Rhyme que n'importe qui. Des choses dont Rhyme elle-même n'a conscience.
Elle qui a toujours détesté qu’on lui rappelle ne serait-ce qu’un détail de celle qu’elle était avant, Ades est une étrange allégorie de son passé. Un sourire constant, un petit diablotin constamment sur son épaule. Un petit diablotin qui lui rappelle en permanence que le passé de chaque individu finit toujours par nous rattraper. Même si l’on s’évertue à gommer nos souvenirs et nos liens entre les individus.
C’est ainsi qu’elle le voit. En l’occurrence, elle aurait parfaitement pu le détester et tout faire pour qu’il tombe enfin dans les filets de la Corporation. Mais voilà. Ce serait bien trop simple. Rhyme n’avouera jamais de vive voix qu’elle tient à Ades. Lui qui reste pire qu’un emmerdeur de première, la jeune femme pourrait presque être pleinement consciente de son attachement envers le Rouge. Parce qu’il reste un étrange soutien contre les autres, capable de ne pas lui faire oublier qu’elle est quelqu’un, malgré le rôle qu’on lui a attribué. Quelqu’un capable de lui rappeler qu’elle est purement et simplement devenue un clebs. Et qu’elle s’est fait superbement avoir par le jeu du destin.
Et c’est sans doute pour cela que lorsqu’on lui ordonne d’arrêter le chef des Rouges, l’agent gouvernemental fait presque tout pour échouer. Allant jusqu’à s’inventer des excuses et des prétextes pour expliquer le fait que Ades lui ait une fois de plus glissé entre les doigts. Allant jusqu’à refuser toute mission concernant les gangs de la Zone Alpha - elle n’est pas un agent exécuteur, après tout. Rhyme joue à un jeu vivifiant, sans crainte d’avoir une Aurora Corporation toujours plus pesante sur sa miséreuse petite vie.
Grand patron, grand maître, grand cerveau, et tout le blabla qui s'ensuit. Quand on est un gentil petit pion tel que Rhyme, on se la ferme et on obéit. Elle le fait, tout comme elle exécute ses cibles avec une froideur apparente. Cependant, elle éprouve énormément de réticences au fond d'elle. Jameson le disait lui-même (et elle a énormément de mal à se l'avouer), mais Wyatt n'est pas un vrai dirigeant. Il est trop impulsif. Il n'a aucun sang-froid. Tôt ou tard, il tombera. C'est dommage. Rhyme a toujours pensé qu'Aurora Corporation pouvait avoir un bel avenir. Pouvait être celui qui sortirait le monde du chaos. Pendant un temps, du moins.
Mais si ça se trouve, quelqu'un d'autre le remplacera. Et son esprit de marionnette en est ravi. Son esprit humain, quant à lui, n'a plus rien à dire depuis bien longtemps.
Jonathan Sykes
Homme charismatique et hypocrite. Un politicien comme ceux qu'on aime tant. Très franchement (bien qu'elle ne le dira pas de vive voix, parce qu'elle tient à la vie), Rhyme le verrait plus à la tête de Aurora Corporation que Wyatt, à l'heure actuelle. Bon, au fond, ça pourrait être pire. Qu'est-ce-qui se passerait, si une telle organisation était dirigée par de beaux hypocrites tout record ?
Remarquez, l'état du monde actuel n'a rien à envier à cela. Et d'ailleurs, les humains n'ont jamais pu se vanter de diriger de grandes choses honnêtement.
Amy Desford
Comme tous les ex-Cobayes et malgré elle, Rhyme est prise d'urticaires lorsqu'elle croise un Scientifique dans son champs de vision. Bien qu'elle fasse tout pour faire passer celle sale réaction naturelle - et elle cache relativement bien son jeu - les souvenirs de ses journées passées à hurler à la mort lorsqu'elle était Cobaye ne s'échappent pas de son esprit, comme le reste. Pourtant, Amy est relativement différente. Rhyme se sent assez à l'aise en sa présence pour se permettre de donner un peu son avis sur le monde. Elle juge Amy trop sensible, trop ouverte aux idées. Pas assez centrée sur la belle politique d'Aurora Corporation. Mais c'est sans doute pour cela qu'elle l'apprécie un minimum.
Évitez de prononcer le simple nom de "Reyes" devant Rhyme. Il est fort probable que le sourire qui naisse sur son visage vous indique clairement qu'elle compte vous étrangler, pour vous faire passer l'envie définitive de parler de lui devant elle. Non content de lui mettre des bâtons dans les roues, d'héberger un Cobaye en fuite et de se foutre délibérément d'elle, Reyes a touché l'orgueil de Rhyme fut un temps. Comment ? En versant de la pourpre dans son verre d'eau, lorsque les deux individus étaient Cobayes. Inutile de préciser que la jeune femme ne souhaite qu'une chose ; rendre la pareille à Reyes un jour. Et lui faire bouffer son pouce au passage.
Jameson Arkeley
Elle ne l'aime pas des masses, et ce n'est pas étonnant. De un, parce que c'est un Scientifique. De deux, parce qu'il est totalement barge. Se prenant pour un sauveur de l'humanité. Dit le type qui a découpé sa femme et sa propre fille, avant de s'amuser à coudre les lèvres de son fils. Ça, elle le garde pour elle, bien évidemment. Mais au fond, elle ne peut pas nier ses actions. Sans doute est-ce là, la solution à l'humanité ? En l'occurrence, le bien commun passe par de nombreux sacrifices. Par de nombreux cris. Par des pleurs, des tortures. Mais Rhyme ne se l'avoue pas consciemment. Parce qu'elle sait pertinemment que ce n'est pas une pensée humaine. Même si elle n'en est plus un. Mais maintenant que Jameson n'est plus un Scientifique de la Corporation, elle ne se gêne pas spécialement pour dire ce qu'elle pense. On verra ce qu'elle en dit, si elle se voit chargée de le ramener mort ou vif
On verra qui sera le mort, par la suite.
Jeremy Arkeley
De base, Jeremy est un gamin. Mais il est trop vieux pour son jeune âge. Et pour cause, puisque Aurora lui a foutu une belle baffe dans la figure en montant son propre paternel contre lui. Il est trop déliré par son désir de vengeance pour le peu de pouvoir qu'il peut posséder. Tout cela causera sa perte. Et pourtant, deux choses le distinguent clairement de la masse ; son ambition, et sa détermination. Et ça, il en a. A revendre. Beaucoup trop, même. Et lorsqu'un humain est suffisamment déterminé et ambitieux, les résultats de ses actions ont des répercussions colossales et décisives. Les faits historiques sont là pour en témoigner. Si beaucoup prennent Jeremy pour un sale gamin (étrangement recherché pour une somme faramineuse) Rhyme sait pertinemment qu'il y a à craindre de lui. Parce que ce garçon, sans même qu'il ait atteint la vingtaine, à de l'éloquence. Sait avoir le sens du discours, le charisme, lorsqu'il veut à tout pris obtenir quelque chose. Il y a à craindre de cet ex-Cobaye, parce qu'il n'a peur de rien. Pas même de la mort. Il serait prêt à lui donner sa vie, pour que Aurora Corporation tombe. Pour que les sévices des Cobayes soit punis. Pour que sa petite sœur et sa mère ait gain de justice.
On verra si le gamin est capable de renverser plus grand que lui. Et Rhyme est malheureusement persuadée de son potentiel.
Aoko Aomitsu
Aoko l'a fait courir plus qu'autre chose, depuis sa fuite de la Corporation. Rhyme a été chargée de sa capture, sans succès. Elle a même été punie pour avoir laisser un Cobaye aussi utile sur l'avenir s'enfuir délibérément. Faisant prendre ainsi de grands risques aux dirigeants de la Société Miracle. Mais voilà. Aoko est de retour. On verra bien ce que l'avenir lui réserve, à cette gamine.