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Blood Hell [Jameson Arkeley-Tempérance Van Enlise]

Tempérance P. Van Enlise
Tempérance P. Van Enlise
Lieutenant de Police
Âge : 24
Féminin
Matricule : Gouvernemental
Profession : Lieutenant
Analyses : 64
Double-Identité(s) : Coralyne J. Marescotti
Ven 15 Juil 2016 - 17:52
Tempérance P. Van Enlise
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₪۩۞۩Jameson₪۩۞۩₪

Blood Hell

"With the Death..."


Il y avait ce bruit infernal qui résonnait souvent dans ma tête. Comme un grattement incessant sur le bois d’une porte, comme un cognement sur une vitre, comme le tic-tac d’une horloge, les voix que j’entendais n’étaient pas toutes saines, ni des plus innocentes. Elles tournent dans ma tête et parfois, elles sont plus envahissantes que mes pensées. Il était rare que je sois tellement en forme ou affaiblie pour que je ne puisse pas les bloquer.

Mais aujourd’hui, les voix n’étaient plus là. A la place, il n’y avait qu’un concert de hurlement qui me fendait l’âme à chaque fois que je laissais mon esprit vagabonder.
Je venais à peine de me garer devant le perron que je sautais déjà en dehors de la voiture, laissant le moteur tourner. Je jetais un dernier coup d’œil à Daniel et sans attendre les renforts, je m’aventurais dans l’imposante demeure par la porte qui ne tenait plus.  Mon arme à la main, je soudais le bâtiment à la recherche des enfants. J'entendais des gémissements, des voix effrayées et faire le tri entre tout ce monde était horrible. Comment ignorer un enfant qui appelle à l’aide ? J’aurais aimé tous les aider, mais je devais neutraliser la menace.

Alors que je m’avançais sur le parquet grinçant, les premières traces de sang apparurent. Des trainées d’abord, des fines gouttelettes par-ci, par-là.  Puis des tâches. Des marres. Dans la pénombre, je distinguais quelque chose qui reposait sur une des  tâches sombres. Serrant les dents, le cœur battant, je me penchais pour mieux distinguer ce que c’était.
Une main.

La nausée qui me prit n’était pas due à la vision d’un membre coupé, mais au fait que ce membre appartenait à un enfant. C’était une toute petite main.

La haine, la rage et l’envie de butter cet enfoiré monta en moi d’une façon tellement violente que je n’attendis pas plus longtemps pour me mettre à courir, lâchant mes derrières barrières mentales. Les hurlements que j’entendais et ce que je percevais, les appels à l’aide réel ou silencieux, plus rien n’avait de secret. Je les entendais tous et l’adrénaline donna raison à mon instinct qui prit le dessus pour cibler plus rapidement la menace.

Mais il y avait quelque chose d’anormal. Les pas étaient trop lourds, et je ne parvenais pas à faire correctement le tri. Alors que je m’approchais en courant à la vitesse d’un cobaye vers la cantine, je me stoppais net.

Là devant moi, une pile de petits corps sans vie, se vidant lentement de leur sang, suspendus comme de la viande. Sur le sol était écrit en toute lettre « little pig ». J’eus envie de vomir. J’en avais vu des cadavres, des organes, des membres, des cicatrices et des coupures, mais il y avait au moins une dizaine d’enfants suspendus vulgairement à des portes mentaux. Des enfants.

Les images défilaient devant moi. Je revoyais ma cage, les chariots passés avec les corps sans vie des autres victimes d’Aurora. Alors que je pensais que je ne reverrai plus jamais ça, je me retrouvais à courir après un psychopathe capable de faire ce qu’une société faisait depuis dix ans déjà.

Je m’approchais de la porte. J’entendais crier et rire.

Petits, petits poissons venez…

Je me figeais, la main sur la poignée, les yeux écarquillés, une goutte de sueur venant s’écraser sur ma veste. Mon cœur battait soudainement de manière sourde et une profonde angoisse me saisit. La peur paralysa mon corps et engourdit mes lèvres. Les souvenirs continuaient de remonter et soudainement j’étais à nouveau cette fillette dans sa cage, le crâne rasé, la faim au ventre et couverte de plaies et qui avait peur de la silhouette de cet homme, de son sourire et de ses outils.

Un bruit d’os qui se fendait me sortit brutalement de mes pensées ainsi qu’une des voix que j’entendais disparaissait. Je regardais la poignée que j’avais déformée à force de la serrer si fort. Je me mordis la lèvre. Affronter ses cauchemars. Prendre une croix dans sa table de nuit et chasser le démon. Prendre son courage et aller à l’encontre tout instinct de survie. La bêtise humaine ne tenait son nom que parce que le courage n’existe pas.

C’est une histoire d’adrénaline.

Je défonçais la porte, arme à la main, poing prêt à partir, j’avais laissé la flic derrière moi pour faire face à celui qui m’avait créé. Lui et sa voix que j’aurais reconnu jusqu’en enfer.
Jameson Arkeley.


                 

©Setsu Nekos
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Jameson Arkeley
Jameson Arkeley
Renégat
Âge : 38
Masculin
Matricule : Scientifique
Profession : Rénégat
Analyses : 89
Sam 16 Juil 2016 - 15:50
Jameson Arkeley
Blood Hell
Contrat d'apprentissage : Boucher


Jeremy Arkeley. Ce nom était sur toutes les lèvres. Peu importe les endroits où j'allais ou les sites internets sur lesquelles je me rendais c'était encore et toujours la même chose : Jeremy, l'ennemi numéro 1 de notre état.
Alors que les avancées sociales de la France semblait reculer encore et toujours vers une sorte d'esclavagisme de luxe il en devenait normal que la majorité du peuple commence peu à peu à se tourner vers une figure qui promettait un changement radical à savoir mon fils. Le gouvernement n'avait plus réellement la confiance de ses compatriotes mais c'est encore lui qui possédait le pouvoir... Mais pour combien de temps ? Tous le monde avaient les yeux rivés vers ce combat qui s'annonçait tout sauf palpitant... Le gouvernement avait perdu depuis bien longtemps de mon point de vue et ce n'était plus qu'une question de temps avant que la fausse démocratie instauré par les oligarques ne se montre au grand jour et dévoile l'un des pires régime totalitaire que l'histoire ait connue. Ce régime tiendra bien évidemment. Dans la peur. Car lorsque ce jour arrivera ce ne sont plus des tanks qui arrêteront le peuple en colère mais quelques choses de bien plus puissant : des cobayes au fabuleux pouvoirs qui useront de la force pour réprimander les récalcitrants.

En attendant ce conflit, j'avais plus ou moins sombré dans l'oubli et n'était plus qu'un simple tueur en série, presque une légende urbaine à la manière de Jack l’Éventreur. Si cette situation aurait été confortable pour un assassin normal, c'était pour moi comme une insulte d'être inférieur à mon fils.
Mais je n'étais pas du genre à causer du tort simplement pour me faire remarquer ainsi j'avais décidé de faire d'une pierre de coups : j'avais apporté pas mal de changement à mon corps ces derniers temps et avoir des cibles de test entraînés des années spécialement pour mourir était parfait pour découvrir ce que ces nouvelles capacités valaient sur le terrain.
C'est pourquoi je me retrouvais dans cet orphelinat. En face de cette directrice collée au fond de son siège de cuir, le visage apeuré.

-Comme convenu, je n'ai pas averti la police et vous ait laisser entrer dans mon établissement pour votre... Carnage...


-C'est exact. Votre coopération est apprécié. Maintenant, j'ai un objectif à accomplir si vous me permettez.

Là dessus je lui tournais le dos pour me diriger vers la porte de sortie mais la vieille femme se relevait subitement en tapant ses deux mains à plat sur le bureau en chêne massif.

-ATTENDEZ ! Nous avions un accord ! Vous devez me rendre mon petit fils ! J'ai sa garde le temps que ma fille rentre de sa lune de miel ! Elle ne me le pardonnera jamais si... si...

-Oui. Je m'excuse pour ce manque de professionnalisme. Je vais vous le rendre tout de suite.

-Inutile. Donner moi l'endroit où vous l'avez cacher et j'irais par mes propres moyens.


-Je vous dit que cela ne sera pas la peine. Je l'ai sur moi.

J'ôtais le sac à dos que j'avais dans mon dos et ouvrait la fermeture éclair avant d'attraper son contenu et de l'extirper rapidement, le lançant vers la grand-mère qui avait encore suffisamment de réflexes pour l'attraper à deux mains. Ses yeux fixèrent un moment l'objet en question avant de le lâcher dans un hurlement de terreur aigu et de vomir le contenu de son repas du matin. Je souriais.


-Il était convenu que je vous le rende. Nous n'avions pas préciser dans quel état cependant.

-Espèce d'enfoi... !

Un câble de métal finissant en une pointe acérée jailli de mon œil et rentrait dans la bouche de la femme, ressortant de l'autre côté, par la nuque dans un craquement désagréable. Elle eût le temps d'avoir un instant d'étonnement avant que sa vie ne la quitte. Lui offrir une mort rapide. C'est au moins ce que je pouvais lui offrir pour sa coopération.

Je me dirigeais vers son bureau où gisait son cadavre et la tête de son petit-fils. Chacun de mes pas faisaient un bruit caractéristiques, comme si je marchais dans une flaque d'eau à l'exception... Que ce n'était pas de l'eau. Je saisissais le téléphone portable dans la poche de la femme et composais le numéro de la police. Un seul bip puis je tombais sur un officier qui me dit d'une voix monotone la nature de mon problème. Je sortais du bureau en même temps que je lui expliquais ce qu'il se passait. Un enfant passait par là et je lui mimais de venir me voir.


-Vous êtes à l'abri monsieur ? Questionna le policier


-Non. Je suis Jameson Arkeley.

-...Écoutez. Vous n'avez idée du nombres de blagues de ce genre qu'on peut nous faire en une journée. Vous êtes au courant que vous vous exposez à des poursuites judiciaires monsieur ?

SPROTCH. Un son fort et glauque suivi de celui d'un liquide tombant sur le sol en grosse quantité... Et d'un gémissement à peine audible. Mais suffisamment pour être entendu au téléphone.


-Savez-vous ce que vous venez d'entendre ?


-...Je...


-Le son d'un gamin d'environs 6 ans qui vient de perdre sa tête.

-Bordel de... PATRON !

Et la communication se stoppait net. Je jetais le portable sur le sol, à côté du gamin et entreprit de visiter cet orphelinat à l'architecture si particulière en veillant bien à ôter la vie à toutes les créatures vivantes que je croisais sur mon chemin. Adultes comme enfants... Surtout enfants. Je prévoyais une mise en scène pour les futurs arrivants alors que les gamins qui voyaient la scène couraient pour fuir... En vain. Les tentacules de métal avaient tantôt fait de transpercer leurs cœurs. Aucun n'en réchappa. Je finissais ma folie meurtrière en ouvrant la porte de la cantine où un peu moins d'une dizaines d'enfants avaient trouver refuge.
Je m'avançais lentement vers eux alors que chacun de mes pas faisaient une trace rouge sur le parquet parfaitement propre. Ils ne cherchaient même pas à fuir. Ils étaient tétanisé par la peur. Aucun ne bougeait, pas même le voisin de celui que j'embrochais en premier. Ni le second ou le troisième. C'est quand le quatrième fut empaler sur la lame de mon bras droit que quelqu'un défonçait la porte derrière moi. Je me retournais, le petit corps encore pendu à mon membre difforme, son sang dégoulinant le long de celui-ci.



-Un seul flic ? Où sont les troupes de chocs ? Je suis déçu... Tu ne veux pas appeler tes amis ? En échange je te laisse la vie sauve et disons... Que je te donne 2 enfants sur les 4 qui restent.  

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