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 :: Code du territoire : Z-A :: Le Territoire Alpha - Les Faubourgs Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

[Mini-Event de Printemps] Le Bal Rouge, Première danse

L'Invisible
L'Invisible
Analyses : 344
Dim 3 Avr 2016 - 17:10
L'Invisible
[Mini-Event]
Le Bal Rouge - Première Danse


Le printemps approche



Dans la pénombre du soir, dans les murmures du noir, de doux échos parvenaient aux oreilles de la femme au chapeau, qui admirait les lumières tamisées de l’allée et les couples qui descendaient des différentes voitures.

Il régnait cette étrange atmosphère, légère, qui contrastait avec l’air grave de certains des invités.  Les robes scintillaient, les talons claquaient, les vestes de costard s’enlevaient et on voyait toute cette élégante foule prendre le chemin de l’entrée, comme une procession d’immortels.

Vous voilà au bras de votre partenaire, tout aussi fringant, fringante, l’un que l’autre, passant la sécurité, admirant la beauté du hall du bâtiment. Ce bâtiment, cet hôtel luxueux qui avait été récemment rénové et que la Mafia avait investi pour ce bal de printemps.
Partout, des fleurs, des couleurs dans des velours, des tissus et des buffets exotiques et un orchestre, qui jouait quelques morceaux de blues volés à une partition. Peu avant de pénétrer dans ce sanctuaire, un photographe, grand, élégant, vous attend avec son objectif. Il vous fait passer dans une petite salle pour que vous posiez, là, debout devant un divan rouge et un bouquet jaune de jonquilles.  

Puis il vous fait pénétré dans un petit sasse…

Un homme saisit le poignet de votre partenaire et le votre, et avant que vous ne puissiez dire quelque chose, vous menotte l’un à l’autre.

Oh, quelle très mauvaise surprise…

La Mafia vous souhaite la bienvenue dans le Bal Rouge. Pour resserrer les liens, vous serez donc littéralement attaché à votre cavalier/cavalière. Parce que les temps sont dur et que vous devez apprendre à supporter votre père, mère, frère, sœur, ami, ennemi pour faire face à la menace qui arrive…

Nous vous souhaitons donc une agable soirée.

Oh, avant de commencer à danser : quant à la clef de votre entrave… C’est un autre couple, qui l’a. A vous de la chercher et de la trouver…


Les inscrits

Les couples


- Jeremy Arkeley - Coralyne J. Marescotti
- Daniel Helm - Tempérance P. Van Enlise
- Reyes De Pourpre - Nathanaël Ramsey (Et Abalym)
- Amy Desford - Jameson Arkeley
- Rhyme West - Lysander Hill
- Docteur Nécro - Apollinaire Geneste


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Daniel Helm
Daniel Helm
Aventurier
Âge : 47
Masculin
Matricule : Gouvernemental
Profession : Aucun
Analyses : 41
Dim 17 Avr 2016 - 17:46
Daniel Helm
Le bal rouge - Première danse
Début de la nuit


Je n'avais pas vraiment demandé les détails lorsque Tempérance m'avait proposé de me joindre à elle dans un bal qui se produirait sous peu dans les faubourgs de la zone Alpha. A vrai dire j'avais était, à cet instant, bien trop heureux pour demandé la moindre informations. 

Nous nous retrouvions donc devant un hôtel immense à l'architecture gothique qui ressemblait à un véritable château dans la lueur des nombreuses lumières qui le parsemait. A ses pieds, je me sentais comme écrasé par sa magnificence mais aussi étrangement attiré par sa lumière comme un papillon de nuit l'est par une quelconque source de lumière. Peut-être étais-ce en raison de cette magnifique nuit sans lune, montrant avec une rare précision les milliers d'étoiles qui tapissaient ce tableau aussi noir que les ténèbres. Peu importe, le tout était formidablement réussi et il était difficile à quelqu'un de ne pas trouver le lieu intéressant. Je faisais presque pâle figure dans mon costard au haut blanc et au pantalon noir. Je souriais alors que mon regard quittait l'édifice pour être attiré par quelque chose de bien plus brillant, de bien plus beau que lui, d'une femme à la chevelure aussi flamboyante que les flammes. Elle me rendait mon regard et je jetais un bref coup d’œil derrière moi.
Un homme me regardait avec appréhension comme s'il m'avait déjà vu et si j'avais été du genre inquiet il m'aurait certainement fichu la frousse. Il me dévisageait comme si son intérêt se portait davantage sur moi que sur sa cavalière qui était elle aussi, d'une beauté époustouflante. Une beauté que je connaissais déjà. Je ne m'attendais pas à voir Amy Desford dans ce genre de lieu mais elle se tenait bien là, devant mon œil étonné. Je ne savais pas ce qui m'intriguait le plus... Le fait qu'elle soit sur son 31 ou qu'un homme l'accompagne ? Je lui offrais un sourire mais elle semblait mal à l'aise, ainsi ma curiosité prit le dessus et alors que je m'apprêtais à lui demander l'identité de son mystérieux cavalier un grand homme nous aborde avec à son cou un appareil photo d'une valeur certainement ahurissante et nous somme de rentrer. Je fais sortir la scientifique de ma tête et suis l'homme avec ma cavalière sans un mot. Il nous fait pénétrer dans une salle luxueuse, devant un divan rouge et sur le côté un bouquet de jonquilles jaune. Je jette encore un regard plein de passion à Tempérance.

-Ce bâtiment mérite des ovations, mais toi... Tu mérites bien plus qu'une vulgaire photo. C'est le plus grand des peintres qu'il faudrait pour immortaliser ce que j'ai sous les yeux en ce moment même.

Le photographe se racle la gorge pour me rappeler à l'ordre, visiblement irrité de la remarque. Mais pouvait-il le nier ? Ses long cheveux joint en un chignon et deux fines mèches tombant de part et d'autre à l'avant de son visage portant, en guise de maquillage, seulement deux fins traits de crayon pour amplifier la clarté de ses yeux. Son corps était enveloppé dans une longue robe fendue de couleur bleu nuit lui seyant à merveille. Elle était magnifique et rien d'autre à cet instant n'aurait pu me faire douter qu'elle était celle que je désirais plus que tout au monde.
Après avoir fini sa besogne le gaillard nous emmenaient dans une petite salle sans fenêtre et avant que je puisse dire ouf je sentais un étau se refermé sur mon poignet. Surpris, je jetais rapidement un œil a mon poignet gauche en même temps que je relevais la main, entraînant en même temps le bras droit de Tempérance. J'étais menotté à ma moitié ! Je lui accordais un regard sceptique et étonné alors que cette dernière, peu surprise, me souriait avec arrogance.

-Je sens que la nuit va être longue...

Et là dessus nous entrions dans une immense pièce luxueuse où déjà plusieurs personnes s'affairaient à diverses activités sur des notes de blues, de jazz, et d'autres musiques d'ambiance joué par un orchestre talentueux.

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Jameson Arkeley
Jameson Arkeley
Renégat
Âge : 38
Masculin
Matricule : Scientifique
Profession : Rénégat
Analyses : 89
Lun 18 Avr 2016 - 21:41
Jameson Arkeley
Le bal rouge - Première danse
Jameson Arkeley et quelques sentiments humains


Il y avait longtemps que je n'avais pas vu mon fils – il était bien trop insaisissable et quand il était à porté de main il y avait tellement de monde qu'il était difficile d'agir sans attiré de trop l'attention, j'avais certes les capacités de faire face à une véritable armée mais une armée de cobayes par contre pouvaient tout de suite être plus gênante, et je savais mon fils capable d'avoir ça sous la main – toujours est-il que ce soir j'allais avoir la chance de pouvoir l'approcher. Je n'aurais certes pas la chance de lui passer ma lame sous la gorge sans me mettre moi même en danger, mais je pouvais au moins me tenir au courant de son évolution pour savoir si, oui ou non, il pouvait constituer une réelle menace.

C'est ainsi que j'avais pris connaissance d'un événement organisé par la mafia en personne, un bal ''rouge'' qui passe inaperçu, certainement grâce aux pots de vin versé par ces derniers aux autorités compétentes. Officiellement c'était un bal très privé, mais je savais de source très sûre qu'il était organisé par la pègre, sous le regard averti du parrain lui même : Coralyne Marescotti.


En modifiant quelques peu mon visage, j'avais réussi à passer inaperçu aux yeux de tous le monde et à obtenir le droit de m'y rendre mais je n'avais pas été mis au courant d'un paramètre essentiel de l’événement... Il fallait venir avec un ou une cavalière sans distinction de sexe. C'est là que se posait le vrai problème et après avoir longtemps hésité j'avais réussi à joindre la personne dont j'imaginais le moins recevoir de l'aide : Amy Desford. A ma grande surprise nous n'avions pas discuté plus que ça. Peut-être avait-elle peur que je m'en prenne une nouvelle fois à sa progéniture ou peut-être avait-elle elle même une arrière pensée comme me piéger ou obtenir des renseignements. Mais toujours est-il qu'en ce moment même, elle se tenait à mes côtés dans son véhicule. La tension était palpable et je pouvais sentir une sorte d'appréhension émanant d'elle, l'appréhension que comme à mon habitude je pète un câble et que je lui tranche la gorge sur un coup de tête. Mais le trajet se fit sans encombre, sans un mots...

Je sortais de moi même du véhicule en jetant un rapide coup d’œil au bâtiment que je trouvais ridiculement tape à l’œil avant de me joindre aux côtés de Amy sur un tapis rouge menant vers l'entrée. Nous devions attendre qu'on vienne nous chercher et il y avait déjà un couple devant nous... Un couple dont je ne pouvais détacher les yeux. C'était un homme assez grand, d'une certaine maturité avec des cheveux blanc caractéristiques de sa famille...

Daniel Helm ! Qu'est-ce que ce type foutait ici ?! Il s'éclipse pendant plusieurs dizaine d'années et réapparait par la plus grande des coïncidence ce soir. Je sens mon rythme cardiaque s'accélérer alors que je n'arrive pas à décrocher mon regard de l'homme... Possédait-il toujours son ''antenne'' ? Si tel est le cas alors... Je n'arrive pas au bout de ma pensée qu'il se retourne pour me toiser de son unique œil, œil que je lui avais moi même retiré pour le greffer à feu sa pétasse. Il ne semble pas me reconnaître mais me dévisage un moment avant de disparaître dans le battant de la porte... Cette soirée me réserve visiblement des surprises... De plus... J'étais presque certain d'avoir déjà vu la rousse qui l'accompagnait... Mes songes sont interrompu par une pression exercé sur la manche de mon costard intégralement noir acheté (ou plutôt dépouillé sur un pauvre innocent qui à participé à l'évolution humaine) spécialement pour l'occasion.


Je porte mon regard inquiet vers celle qui me voyait certainement dans cet état pour la première fois . Soudainement, mon visage esquisse presque un sourire alors que j'observe la femme portant une longue robe violette froncer les sourcils d'incompréhension.


-... Tracy ?

Je porte ma main droite à mon visage pour tenter de briser l'illusion et c'est finalement Amy Desford , ma cavalière, qui apparaît. Elle scrute mon visage qui semble remplit de question quand une voix monotone apparaît soudainement dans ma tête


-Monsieur ? Monsieur ? Monsieur ! Monsieur ! Monsieur !

-Je t'entend ferme ta gueule tu veux !

Je me retourne vivement en hurlant ces mots vers le photographe qui était censé nous accueillir qui prend soudainement peur et recule d'un pas.


-Je... Je suis navré monsieur c'est que vous sembliez absent et que...

-Ca va ! Ca va ! Fais nous entrer !

Intimidé, l'homme nous fait entrer dans une jolie pièce où il nous prend en photo avant de nous faire pénétrer à nouveau dans une autre pièce sans aucune fenêtre. Je me demande ce que signifie cette mascarade quand un homme qui s'était glissé dans notre dos me menotte à Amy, m'obligeant à me rapprocher d'elle. Je fus surpris sur le moment, et même si je pouvais facilement me débarrasser du métal des menottes je risquais de griller ma couverture et je comprenais rapidement qu'il s'agissait d'un petit jeu de la mafia. On nous conduit enfin dans l'ultime salle. Une immense pièce diablement luxueuse et bruyante. Je n'avais jamais aimé la musique ni les banquets et je savais encore moins dansé. Mais ce soir, il allait certainement falloir faire comme tous le monde. Je pose mon regard sur Amy et lui tend ma main gauche, celle qui n'était pas menotté.


-Vous savez danser Miss Desford ?

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Lysander Hill
Lysander Hill
Matricule : Civil
Analyses : 4
Lun 18 Avr 2016 - 22:57
Lysander Hill
La danse de l'ange
Lysander sortit une cigarette de sa poche. D’un geste vif et précis, il craqua une allumette et observa d’un regard perçant, le défilé de ces gens souriants et idiots qui se pressaient à cette soi-disante fête. Il sourit d’un air à la fois paisible et… effrayant. Mais comme toujours, personne ne le voyait. Comme toujours, il était invisible pour la plèbe. D’ailleurs, il aurait préféré surplombé de toute sa hauteur l’arrivée de ces pauvres hommes sans intérêt. Mais il se contentait de la basse place. Etre plus proches des animaux pour mieux les comprendre. Disséquer leurs comportements. Les imiter pour saisir la plus infime nuance de leurs actes. Tout cela… Pour rien. Pour rire. Pour s’amuser.
Il y a tant de manière de tuer un homme. Les voir de près, cela permettait uniquement à Lysander d’imaginer de multiples façons d’occire l’être humain, dans un art subtil que personne hormis lui ne pourrait comprendre. Un jour, est-ce que quelqu’un trouverait la même délectation que celle qu’il ressentait en voyant chacun de ses œuvres d’arts d’un homme, d’une femme, d’un enfant mort ?
Non, ce jour, il n’était pas près d’arriver. La fête venait à peine de commencer. Lysander se tourna légèrement vers le hall bordé de lumière. Son envie de découvrir les lieux était loin d’être pressante. Oh, non, il n’avait pas envie. Mais lassé des résistants qui ne s’engageaient que trop frileusement dans des actions puériles et sans intérêt contre le gouvernement, le jeune homme était bien résolu à se trouver un nouveau terrain de jeu. Bien évidemment, entre la mafia et la résistance, tous restaient à ses yeux des beaufs mués d’idéaux différents mais tout aussi stupides et inintéressants.
Lysander regarda l’immensité du ciel étoilé et tira une dernière bouffée sur sa cigarette avant la jeter d’un geste nonchalant. Il soupira. L’heure était venue.
Vêtu entièrement de blanc, il détonnait singulièrement vis-à-vis des autres convives. Il n’aimais pas le noir. L’absence de couleur, cela ne lui allait pas. Non, lui était l’infini, il était tout, et en devenait… du « rien ». Ses yeux mordorés scintillaient tels ceux d’un renard à la fois affamé mais au fond se tapissait une lueur de mépris, surtout quand il traversa la foule telle une ombre… ou un fantôme. Un sourire mystérieux était figé sur son visage. Il passa sans problème la sécurité. On lui demanda à peine son identité. Invisible, toujours. Pourtant il était certainement un des hommes les plus recherchés de cette ville. Ces idiots savaient, ne serait-ce que son véritable nom ? Lysander jeta un coup d’œil autour de lui, cherchant son aimable cavalière qu’on lui avait attribué d’office. Ce petit jeu ne l’amusait pas outre mesure, mais cela lui était égal. Ce n’était pas comme si elle allait le suivre toute la soirée, scotchée à lui. Dans tous les cas, il se débarrasserait d’elle rapidement, ou bien se servirait d’elle… avant de la jeter. Personne n’avait d’intérêt aux yeux du jeune homme hormis sa propre personne. Les gens qui l’entouraient n’étaient que des pantins dénués de cerveaux, lui permettant d’atteindre ses objectifs. Parfois un neurone trainait, ce qui amenait un peu de challenge. Mais rien d’extraordinaire. Rien qui puisse le sortir de son ennui. Son ennui mortel qui le condamnait à jouer avec le monde. Mais comme avec des poupées en plastique, il se lassait rapidement. Il avait passé l’âge de jouer à la poupée. Non, il ne souhaitait qu’une seule chose : avoir un adversaire digne de lui.  
Lysander grimaça. Il venait de voir la jeune fille qui allait l’accompagner. Ce n’est pas qu’elle était moche. Ou trop jolie. Non, en fait, comme toutes les personnes qu’il connaissait, elle était quelconque. Ce qui ne l’enchantait guère, c’était la photographie. En effet, peu habitué à sortir pour ce genre de… mondanités, pour rester poli, il détestait poser pour faire une photo. Au-delà de son aversion pour l’appareil à « cuicui », il se méfiait toujours et que quelqu’un ait un cliché de lui (sans que ce dernier ne soit sous son contrôle), cela le mettait mal à l’aise.
Le bouquet de jonquille était également très kitch, pas trop son style. Ses yeux étaient d’un or légèrement brun et cela jurait avec son costume. Le rouge sang, le carmin c’était bien mieux. Perdu dans ses pensées, il avait presque oublié sa partenaire de soirée…. Avant qu’il ne sente une main lui saisir sans délicatesse, le poignet. Il sursauta légèrement avant de se rendre compte qu’une menotte y était accrochée. Il leva doucement le bras observant l’acier brillant, le faisant légèrement tinter. Il se mit à sourire. Voici qui allait pimenter un peu la soirée. Ce n’était pas pour lui déplaire, les soirées de ce type étaient toujours cruellement ennuyeuse malgré le nombre important de relations… intéressantes, qu’il pouvait se faire en quelques heures. Il se tourna vers sa compagne d’infortune avec un sourire mélancolique et rêveur.

« Voilà que nous sommes fort attachés l’un à l’autre, si je puis me permettre. Néanmoins, ces menottes manquent cruellement de strass, pour s’accorder à la soirée, ne trouvez-vous pas, chère amie ? Malgré notre infortune, essayons de passer une agréable soirée »

Ses yeux tranchants comme un poignard, contrastaient avec son visage doux et angélique. Les yeux ne trahissent jamais un homme.


▲ SHIN OF GS + THQ
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Coralyne J. Marescotti
Coralyne J. Marescotti
Parrain de la Mafia
Âge : 23
Féminin
Matricule : Mafieux
Profession : Parrain de la Mafia
Analyses : 62
Double-Identité(s) : Tempérance P. Van Enlise
Mar 19 Avr 2016 - 10:33
Coralyne J. Marescotti
[Mini-Event de Printemps] Le Bal Rouge, Première danse Baccano_38





₪۩۞۩Jeremy Arkeley₪۩۞۩₪

Le Bal Rouge, Première Danse

"Le doux sommeil..."



Je fixais mon père du coin de l'oeil. Celui-ci était étrangement détendu, malgré la nervosité de Matteo qui tournait en rond en attendant que sa cavalière arrive. D'après ce que je savais, il avait inviter une fleuriste dont il avait eu le coup de foudre il y a peu. Mais les émois de mon cousin ne m'intéressaient pas à cet instant, alors que j'observais les gens arriver.

Je cherchais mon cavalier à cet instant. Il me l'avait proposé de façon tellement spontané de m'y accompagner que j'avais perdu tous mes moyens. J'avais fini par lui dire oui et nous avions repris nos occupations de l'instant. Mais, cette demande m'avait pas mal questionné, même si j'étais plus qu'heureuse de pouvoir passer la soirée avec lui.

J'ajustais ma robe rouge ainsi que ma cuissarde où ma fidèle arme se tenait, prête à l'action. Vue qu'il y aurait sûrement des cobayes et des êtres qui ne devaient pas venir que pour danser, nous avions pris toutes les précautions nécessaires à la sécurité de tout le monde. Des armes de pointes se cachaient un peu partout, des mafieux étaient déguisés en civil, des snipers s'étaient postés sur des toits d'en face et nous avions même graisser la patte de quelques flics pour s'assurer que rien ne viennent troubler cette soirée. Pourquoi autant de mal pour si peu ? Parce que nous avions pris la décision que l'Aquila devait se montrer. C'était une sorte un coup de pub, pour qu'on puisse connaître nos visages. Le visage anti-auroriens, le visage d'une puissance qui s'élevait contre l'oppression. Un jeu risqué, mais ici, on appréciait le jeu.

Peppo me lança un regard et m'indiqua l'écran de surveillance qui montrait le bas de l'escalier. Jeremy Arkeley attendait là, à son pied. Mon cœur s'emballa et je restais quelques secondes interdites, avant d'embrasser mon père, saluer Nonna et de donner une tape dans le dos de Matteo. Avalant ma salive, je réajustais mon chignon et entamais presque nerveusement mon ascension vers l'escalier. Arrivée devant celui-ci, je fermais une seconde les yeux, reprendre le contrôle de mes émotions et montrer le meilleur.

Me redressant, j'entamais la descente, sans quitter des yeux mon cavalier. Au milieu de l'escalier, je me stoppais pour l'interpeller.

- Jeremy ?

Un fond de jazz berça le nom au moment où je le prononçais. Je repris ma descente sans attendre la réponse et me stoppais près de lui, sans pour autant empiéter dans son espace vital. Je lui souris.

-Tu ne t'es pas défilé.

C'était plus pour le taquiner que parce que j'avais douté de son arrivée. J'y avais songé, mais il était loyal, donc je ne me faisais pas de soucis. Je parcourus d'un regard la salle bondée qui se cachait derrière lui et me rappelait que j'allais devoir faire le discours de bienvenue...

Encore une partie de plaisir.

                 
©Setsu Nekos
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Tempérance P. Van Enlise
Tempérance P. Van Enlise
Lieutenant de Police
Âge : 24
Féminin
Matricule : Gouvernemental
Profession : Lieutenant
Analyses : 64
Double-Identité(s) : Coralyne J. Marescotti
Ven 22 Avr 2016 - 14:39
Tempérance P. Van Enlise
[Mini-Event de Printemps] Le Bal Rouge, Première danse Anime-manga-beauty-art-creative-Favim.com-595856





₪۩۞۩Daniel₪۩۞۩₪

Le Bal Rouge, Première Danse

"Lie to me. "



J'étais nerveuse.

Le reflet que me renvoyait la glace était une insulte que j'avais dû mal à supporter. Ce maquillage, cette coiffure et cette robe que j'avais depuis des années et je n'avais jamais mise. C'était un visage inconnu, une femme... La colère qui montait en moi et l'agacement profond que je ressentais en étant ainsi apprêtée s'expliquait parce que je ne savais pas ce que je faisais. De toute ma vie, les seuls fois où je m'étais une robe, c'était pour aller à la messe ou les soirées dansantes de mon village avant son bombardement. La femme dans le miroir me rappelait cette fille qui appartenait à cette autre vie, cette espèce de rêve dont parfois je doutais l'existence.

Je ne savais pas pourquoi j'avais dit. Pourquoi j'avais dit que j'irai à ce bal et pourquoi j'avais invité Daniel. Certes, j'avais couché avec lui, je m'étais engagée avec lui pour capturer Jameson, mais je ne savais pas encore où ça allait nous mener. C'était nous exposer prématurément, surtout que ce n'était pas n'importe qui. Et nous n'allions pas n'importe où.

Mais quand la porte de la voiture s'ouvrit, je ne dû d'autre choix que d'avancer, couper mes pensées du monde pour ne pas être envahie par celles de toutes les personnes qui se pressaient dans l'hôtel. J'avalais difficilement ma salive, essayant de calmer mon esprit agité. A mon bras, Daniel Helm, le frère du directeur de la Aurora Corporation. Une personne de qualité, une personne très loin de mon monde, très loin de moi. Mais je savais qu'il y avait quelque chose de plus et c'est pour ça que je me sentais rassurée quelque part. Cependant, j'avais quand même un couteau dissimulé.

L'entrée fut rapide et je m'étonnais qu'il n'y ait pas de fouille. La Mafia serait donc si sûr de leur sécurité ?

Un photographe nous fit signe de passer et nous entrâmes dans une pièce. Daniel tourna son oeil vers moi.

- Ce bâtiment mérite des ovations, mais toi... Tu mérites bien plus qu'une vulgaire photo. C'est le plus grand des peintres qu'il faudrait pour immortaliser ce que j'ai sous les yeux en ce moment même.

Ok, il se fichait de moi, ce n'était pas possible. Mais la façon dont il me fixait me fit douter et ma soudaine colère vacilla doucement. Je me permis de m'introduire dans sa tête pour... pour être sûre.

"Elle était magnifique et rien d'autre à cet instant n'aurait pu me faire douter qu'elle était celle que je désirais plus que tout au monde. "

Je faillis m'étrangler et je tournais la tête pour cacher les rougeurs qui coloraient mes joues. J'avais senti mon cœur s'accélérer sournoisement et je toussais discrètement pour faire passer l'air dans mes poumons.

Le photographe nous fit tenir droit sur la photo et il nous remit un cliché quelques secondes plus tard. Je fixais nos visages durant quelques secondes et glissais la photo dans mon sac à main. Alors que j'allais me retourner vers Daniel, on saisit nos poignets et avant que je ne réagisse j'entendis le cliquetis familier. Estomaquée, je laissais Daniel soulever nos mains attachés.

C'était une blague, pas possible. Mon premier réflexe fut de chercher l'auteur, mais il avait déjà disparu dans la foule. Je baissais mes protections mentales pour essayer de capter quelque chose, mais le bruit était trop intense, je n'arrivais pas à faire le tri. Je m'isolais donc à nouveau, contrariée.

- Je sens que la nuit va être longue...

La voix de Daniel me sonna à mon oreille, sensuel. Elle me détendit en un instant et je respirais un bon coup. Il fallait que je me calme, que j'arrête de réfléchir. Je devais faire attention, et essayer de profiter un peu de ce genre de manifestations. C'était la première fois et je ne voulais pas mettre mal à l'aise Daniel non plus, vue que c'était plus son milieu.

- J'espère bien. Je n'ai pas l'intention de te laisser dormir. Lui lançais-je en m'avançant vers la salle où la musique s'échappait.

Comme il disait, la nuit allait être longue.


                 

©Setsu Nekos
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Apollinaire Geneste
Apollinaire Geneste
Âge : 19 ans.
Masculin
Matricule : Cobaye
Profession : Aide scientifique.
Liens : ♦️ Amy Desford.
Analyses : 8
Ven 29 Avr 2016 - 2:36
Apollinaire Geneste

Red dance, white smile, black heart
ft. Dr. Nécro
Mini-Event
#990000
"Il est grand temps de rallumer les étoiles. " - Guillaume Appolinaire

Mon regard scintillait sur l'élégance fortunée de ce qui m'entourait. Cela faisait longtemps que j'attendais avec impatience l'occasion de vivre un peu. C'était Amy qui m'avait trouvé des habits pour le bal, et bien que je ne concevais pas pourquoi je n'avais pas pu y aller avec mes vêtements habituels, j'avais accepté pour l'unique raison que ça venait d'elle. Je pouvais sentir le poids du nœud papillon serré contre ma gorge, étouffé par l'angoisse de toutes les restrictions que l'on m'avait imposé. Le visage littéralement collé contre la fenêtre de la voiture, soufflant la buée sur la vitre pour y dessiner avec mon doigt quelques traits absurdes, je manquais de chuter quand on m'ouvrait la portière, me rattrapant d'une petite pirouette et d'un rire enfantin. J'attendais que Liz emboîte mon pas, ma partenaire du soir, elle aussi habillée d'élégance. Il y avait foule et je n'arrivais pas à concentrer mon regard quelque part, ainsi, j'avançais timidement, n'osant pas m'éloigner de la jeune fille qui m'accompagnait.

« Liz, maman a dit de pas nous éloigner. Faut pas faire de bêtise. »

Nerveux, peut-être un peu apeuré par cette immensité dont je n'avais aucunement l'habitude, je me laissais porter par le mouvement, découvrant alors l'hôtel où l'opulence du luxe régnait. Je savais que Amy serait là, ça me permettait de me calmer un peu, sachant consciemment qu'il fallait que je reste concentré sur mon comportement. Les manches relevées, les points de sutures recouvrant ma peau, je pouvais déjà observer les regards qui se posaient sur moi avec leurs airs de surprise. Mes petits cheveux blonds sans cesse virevoltant sur mes mouvements amples qui s'étonnaient alors à chaque petit détail ou objet brillant. Je m'égarais un peu dans la grandeur du hall, regardant le plafond qui ne semblait jamais s'arrêter et toutes ces ornements de richesse qui contrastaient l'ambiance et les décors de la corporation. La sécurité nous laisse enfin passer pour que nous arrivions enfin vers le photographe. Sans prévenir, j'attrapais le bras de Liz pour l'y amener.

Comme un gamin maladroit qui n'a pas sa place ici, je me faufilais avec Liz devant tout le monde. Hâtif, sans gêne, n'ayant aucune base de l'amabilité sociale, toujours avec un petit rire qui s'envolait sur la tonalité aiguë de ma voix juvénile. On entre alors dans une petite salle tout aussi fleuri que le reste, des couleurs chaudes et un divan qui attendait notre pose. Je regardais l'homme avec son appareil photo, offrant alors un énorme sourire qui plissait mes yeux avant de grimacer le moment fatidique du flash. Classique, la langue tirée et l'oeil droit tendu par mon doigt, je terminais par rire doucement, toujours aussi impressionné par le monde et les alentours.

« Dis, Liz, tu crois que je suis obligé de garder ce truc-là. »

Je montrais le nœud papillon qui commençait à peser sur ma respiration. Pas habitué, je n'avais cela dit pas osé l'enlever. J'appréhendais la réaction d'Amy et je voyais la majorité des autres invités avec un trou autour du cou. Le nez en l'air, toujours incapable de rester en place et surtout concentré sur le moment, je me perdais dans tout ce qui pouvait bien briller. C'était agréable de voir autre chose que les bâtiments d'Aurora, de découvrir cet autre monde. J'avais l'impression d'être dans un rêve que je n'aurais jamais pu imaginer tout seul. Depuis que j'étais à la corporation, je n'avais connu que ça, le plaisir résidait que dans cette attention qu'on pouvait m'offrir, dans cette douleur constante qui me chuchotait alors que j'existais. C'était tout ce qui comptait, et je me retrouvais bien mal à l'aise face à tant d'inconnu. La seule chose commune avec ma réalité était les regards qu'on m'offrait, comme si partout où j'irais, je ne pourrais me détacher de ce dégoût dans l'oeil d'autrui. Je n'étais pas triste pour autant, j'avais eu le temps de m'y faire, je les comptais même, comme un jeu qui ne s'arrêterait jamais. À peine, puis-je me retourner vers Liz, que j'entendais un bruit métallique. Il suffit alors d'un mouvement de bras pour remarquer les menottes reliant mon bras à celui de Liz. Surpris, je la regardais et je riais en secouant un peu le bras.

« Tu crois que c'est normal ? »

N'ayant aucune réelle conscience du moment ou de ce qui pouvait bien se passer ici, je le prenais avec une certaine légèreté. Essayant de tourner sur moi-même avant de voir que ça limitait bien mes mouvements. Faisant une moue un peu embêtée, on dût s'avancer pour rejoindre la salle principale. Là où la musique résonnait et où toutes les convives se rejoignaient. La soirée ne faisait que commencer, et l'excitation montait. Je ne savais pas si j'allais pouvoir rester aussi sage que je l'avais promis.

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Dr. Nécro
Dr. Nécro
Âge : ?
Féminin
Matricule : Cobaye
Profession : Cobaye de défense
Analyses : 3
Ven 29 Avr 2016 - 15:57
Dr. Nécro


Avoir la chance de pouvoir sortir des locaux de la Aurora Corporation était chose rare pour des cobayes tels que Apollinaire Geneste et moi-même. Tout d'abord, nous étions trop jeune et donc trop instable mentalement pour être totalement loyaux à ces derniers mais nous n'avions aussi pas réellement l'autorisation de nous amuser comme tous les cobayes qui n'étaient pas encore persuadé que l'entreprise était le bien et les autres le mal.


Nous devions aussi veiller à nous faire discret, ainsi j'avais dû laisser Phantom à qui j'avais donner l'ultime ordre de monter sur le toit du bâtiment et d'attendre que j'en ai fini. Je ne me sentais pas à l'aise sans mon protecteur et nous étions trop éloigné pour que mon lien l'atteigne... En cas de pépin... J'étais seule... Seule dans le sens où je savais pertinemment que je ne pouvais pas compter sur mon cavalier.
Apollinaire était tout comme moi, un cobaye faible, à vrai dire il n'était même pas un cobaye puisque toutes les expériences entreprissent sur lui furent un cuisant échec. Il ne possédait donc aucun pouvoir particulier si ce n'est cette folie caractéristique à ceux ayant vu leurs esprits brisés par une grande souffrance et dont la volonté n'a pas suffit à garder leur intégrité mentale intacte.
Je regardais avec curiosité cet enfant s'émerveiller devant ce qu'il voyait, il était semblable à un adolescent découvrant le monde et j'étais presque mal à l'aise de voir qu'il faisait plus d'une tête de plus que moi. Il s'approchait de moi, intimidé et émerveillé à la fois. S'il cherchait du réconfort, il se trompait. C'est plutôt moi qui en avait besoin.


-Liz, maman nous à dit de ne pas nous éloigner. Faut pas faire de bêtises.


Ne m’appelle pas Liz. Pour toi c'est Docteur Nécro ou Nécro ! Mais avant que je ne proteste il m'agrippa par le bras et avant que je ne tente de protester une seconde fois en raison de la gêne qu'il occasionnait il me tirait dessus, m'attirant dans sa course au travers de la foule. Rapidement, je me mis à sourire de l'amusement et de l'inconscience de ce rebut qui était normalement mon frère de cœur. En effet, ''maman'', faisait référence à Amy Desford, la femme qui m'avait créer. Nous l'appelions tous les deux mères.
Passant devant un certains nombres de personnes qui furent plutôt amusés (je remerciais notre aspect enfantin, normalement ils auraient protester), le rush de Apollinaire nous mena dans une salle sympathique où un photographe tentait de contenir le galopin pour une photo. Lorsqu'il appuya sur la détente mon camarade fit une grimace qui au passage me fit éclater de rire. L'homme qui tenait l'appareil photo semblait exaspéré et ne nous demanda même pas d'en faire une nouvelle. Il devait être tombé sur de sacrés cas avant nous aussi. Il nous fit entrer dans une autre salle beaucoup plus oppressante, dénuées de fenêtres, mais mon frère s'occupa de détendre l'atmosphère


-Dis, Liz, tu crois que je suis obligé de garder ce truc-là ? Dit-il en me montrant son nœud papillon


Mais je n'eût pas vraiment le temps de lui répondre une nouvelle fois qu'une sensation de froid m'enserra le poignet droit. Un homme était passé furtivement dans notre dos et avait accroché des menottes à nos poignets !
Je me demandais ce que signifiais cette mascarade alors que Apollinaire me questionnais encore. Rapidement, une porte s'ouvrait, donnant sur la salle principale où je pus apercevoir rassurée que tous le monde était menotté par couple. Certainement un petit jeu de ce bal.
Je pouvais voir au loin grande sœur Rhyme avec son cavalier que je connaissais pas et mère Amy était aussi présente... Avec un homme... Presque familier. Je montrais notre mère du doigts pour Apollinaire dont le visage s'illumina.


-Il y à pleins de sucreries ! On à pas ça à Aurora !


Dis-je en entraînant Apollinaire dans ma quête pour combler ma gourmandise

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Amy Desford
Amy Desford
Chef de laboratoire
Âge : 28
Féminin
Matricule : Scientifique
Profession : Responsable de Laboratoire
Liens : La science est le seul espoir de l'humanité.
Analyses : 264
Double-Identité(s) : Cassie Staverton, Scott Pray, Docteur Nalan
Mer 4 Mai 2016 - 18:55
Amy Desford
Tracy... Qui était cette personne et pourquoi Jameson semblait différent lorsqu'il prononçait ce nom ?
Je ne voulais pas aborder ce sujet surtout quand je savais de quoi Jameson était capable.
Il engueula le photographe et ce dernier nous dirigea dans une salle. Et c'est là que je me rendis compte que j'étais menotté à Jameson.

En un instant je passais de l'excitation du bal à une terreur intense, j'étais menotté à mon pire ennemi. Et je n'avais aucun moyen de m'enfuir.


"-Vous savez danser Miss Desford ?"
Sa question me fit revenir rapidement à la réalité. Je le dévisagea et vit qu'il me tendait sa main gauche. Décidément cet homme était très étrange.

"-Un petit peu Monsieur Arkeley".
Je mis ma main non menottée dans la sienne et me laissa entraîner par le somptueux décor.  
Je n'aurai jamais imaginé un tel bal. Il y avait beaucoup de monde et je ne reconnaissais que très peu de gens. Il faut dire que je n'aimais pas vraiment ces événements. La salle était pleine de bruit et j'avais pu apercevoir un banquet qui semblait être très abondant. Je pense que cet endroit n'allait pas tarder à accueillir ma présence. Amy, tu es menottée et à Jameson... Effectivement, la petite voix dans ma tête me fit réaliser que je ne pourrai aller nulle part en étant attaché à cet homme. J'allais donc devoir coopérer avec lui pour pouvoir sortir d'ici.

"-Il faudrait quand même penser à régler le problème des menottes ?"
Je détestais être entravé de la sorte, cela me donnait l'impression d'être l'un des cobayes que je manipulais quelques heures auparavant.

Mais la question initiale qui me trottait en tête depuis le tout début tournait encore et encore, je savais que je n'allais pas être tranquille avant d'avoir obtenue une réponse.
Etant une piètre danseuse, j'écrasa les pieds de mon partenaire. Effrayée d'avance par la réaction qu'il pourrait avoir je posa directement la question fatidique afin de le prendre à court :

"Qui est Tracy ?"
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L'Invisible
L'Invisible
Analyses : 344
Mer 18 Mai 2016 - 16:02
L'Invisible
[Mini-Event]
Le Bal Rouge - Première Danse


Le printemps approche



Voilà déjà les couples qui s'avancent dans la grande salle, fer à leur poignet, liés pour une soirée. Une étrange atmosphère s'est installée et les murmures des convives surpris se faufilent entre les cordes des violoncelles.

Le morceau se termine, les dernières notes meurent sous les voix et deux silhouette s'avancent sur la scène. L'une grande, fine, les cheveux noirs, les yeux fixant la foule d'un air distant mais qu'on devine à l'affut. Jeremy Arkeley se tenait aux côtés de la mafieuse en robe rouge qui moulait, mais la provocation n'était pas dans la moulure du tissu, mais sur ses lèvres.

- Bonsoir, bonsoir, chers invités. La Mafia vous souhaite la bienvenue à tous. J'espère que le buffet est à votre goût et que vous allez passer une agréable soirée.

Coralyne J. Marescotti survola des yeux la salle, cherchant des visages connus. Elle reconnut Amy Desford, Lysander Hill, Rhyme West, Reyes De Poupre, ainsi que quelques têtes qu'elle avait dû croiser sur des dossiers, mais dont elle ne se souvenait pas forcément du nom.

Mais revenons au discours que la Mafia vous serre sur un plateau bien lustré. Soyez attentif.

- Je tiens aussi à vous remercier d'être venu. Bons citoyens, flics corrompus ou non, membres d'Aurora Corporation, espions à la botte de quelqu'un, cobayes, personnes recherchés... Je pense que dans cette salle, vous trouverez autant d'amis que d'ennemis. Mais ne vous en faites pas, vos secrets sont bien gardés.

Vous remarquez les armes à la ceinture des serveurs qui viennent vous présenter des toasts.

- Vous vous demandez pourquoi ces chaînes. Je ne vais pas vous apprendre que nous ne sommes pas dans une situation idéale. Voilà pourquoi vous allez devoir créer des liens, les renforcer. Apprendre à coopérer, à pardonner et à faire regretter. Cela vous semble un peu... rocambolesque ? Ne vous inquiétez pas, vous n'êtes pas les seuls. Voici une autre manière de se juger sans arme braquée sur la tempe.

Un serveur s'approche de vous, un plateau à la main. Il se penche, vous le présente, et vous voyez une clef. Vous ou votre partenaire s'en saisit.

- Ces clefs ouvrent une paire de menottes. Mais pas la vôtre. A vous de retrouver le couple qui le possède.

Vous avez déjà essayé la clef sur vos menottes en espérant qu'elle s'était trompée. Regardez la salle, comme elle est grande. Un couple détient votre clef. La vôtre.

Un père, un fils, un frère, une sœur, une mère, une fille...

Un ennemi, une ennemie, un ami, une amie...

Les dés sont jetés.

Nous vous souhaitons donc une agable soirée.



Les inscrits

Les couples


- Jeremy Arkeley - Coralyne J. Marescotti => Ont la clef de Docteur Nécro et Appollinaire Geneste
- Daniel Helm - Tempérance P. Van Enlise => Ont la clef de Rhyme West et Lysander Hill
- Reyes De Pourpre - Nathanaël Ramsey (Et Abalym) => Ont la clef de Daniel Helm et Tempérance P. Van Enlise
- Amy Desford - Jameson Arkeley => Ont la clef de Jeremy Arkeley et Coralyne J. Marescotti
- Rhyme West - Lysander Hill => Ont la clef de Reyes De Pourpre et  Nathanaël Ramsey (Et Abalym)
- Docteur Nécro - Apollinaire Geneste => Ont la clef d'Amy Desford et Jameson Arkeley


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Rhyme West
Rhyme West
Informateur
Âge : 21 ans.
Féminin
Matricule : Gouvernemental
Profession : Espion - Informateur.
Liens : I'm up in blood, I'm runnin' dry.

Analyses : 257
Double-Identité(s) : Jeremy Arkeley.
Jeu 19 Mai 2016 - 0:07
Rhyme West
On m’a foutu avec un vioque.
Aucune remarque sur la pièce, l’ambiance de velours et de chic, ces abrutis qui s’entassaient les uns contre les autres, la mélodie d’un blues datant de plusieurs décennies qui enveloppait la salle. Elle s’était laissée entraîner. Aucune remarque sur ce photographe, ou sur la tenue des convives - une salle remplie de pingouins, voilà ce qu’était cette soirée. Et tout ce que Rhyme regardait avec une aberration peu contenue, c’était l’homme avec qui on l’avait fourré. Un visage angélique, des cheveux blancs tombant sur ses épaules, c’était tout ce qu’elle avait vu. Il était tellement blanc qu’elle en avait mal à la rétine. Et qui plus est, il s’agissait encore d’un espèce de déviant du système qui trouvait amusant de colorer ses cheveux en blancs.

Mais non, ça faisait vioque. C’est moche. Et encore, le mot est faible.

Oh, pitié, elle se demandait ce qu’elle fichait là. Ce devait être pour une mission, mais elle semblait avoir oublié. Rhyme détestait s’habiller correctement, et elle n’avait sûrement pas le profil pour. Sa robe rouge soulignait sa taille et tombait jusqu’à ses pieds, l’obligeant pour une fois à se tenir droit. D’autant qu’elle avait miraculeusement prit le parti de se coiffer. Bref, elle était décente. Et elle n’aimait pas ça. C’était contraire à tous ses principes - pour le peu qu’elle en avait -, et elle ne se sentait pas à l’aise. Mais alors pas du tout. Un malaise qui s’accentua lorsqu’elle sentit qu’on l’avait attaché à son « cavalier ». Des menottes. Génial. C’était elle qui mettait les menottes en général, et non l’inverse.

Pour une fois, Rhyme arrivait à contenir son agacement, même si son air peu amical la trahissait clairement. Au loin, elle cru reconnaître Tempérance. Mais elle coupa court à son observation lorsqu’elle entendit une voix douce, presque sucrée, à ses côtés.

« Voilà que nous sommes fort attachés l’un à l’autre, si je puis me permettre. Néanmoins, ces menottes manquent cruellement de strass, pour s’accorder à la soirée, ne trouvez-vous pas, chère amie ? Malgré notre infortune, essayons de passer une agréable soirée »

Ah. Elle l’avait presque oublié, celui-là.
Rhyme leva les yeux en sa direction, manquant de rire en l’entendant. Il lui disait vaguement quelque chose, mais elle devait se tromper. Par contre, le regard de cet homme avait de quoi déboussoler. Un contraste total avec son apparence de garçon bien gentil. A cette pensée, Rhyme sourit pour elle-même. Ne pas se fier des apparences, hein...

- C’est ça. Passons une agréable soirée, répondit-elle en mimant volontairement un ton snob, faisant cliqueter la chaîne des menottes.

En disant cela, la jeune femme mime un geste involontaire, visant à s’éloigner de son compagnon. Mais visiblement, ça ne marche pas. Et elle l’avait oublié. Elle pousse un soupir exaspéré et observe la salle et les serveurs qui y déambule. Le lieu est immense, presque agréable. Du coin de l’oeil, la jeune femme remarque les armes portées à la ceinture des serveurs tandis qu’elle écoute d’une oreille le discours du parrain de la Mafia, probablement. A vrai dire, Rhyme est tellement agacée qu’elle n’accorde pas spécialement d’attention à l’oratrice. Un nouveau serveur s’approche de Lysander et Rhyme, et leur tend une clé. En la voyant, Rhyme la saisit immédiatement sans demander l’avis de son compagnon, et l’observe sous tous les angles.

Une simple clé, en soit.

Evidemment, c’eut été trop facile que ce soit la clé qui déverrouille ces menottes. Et pourtant, Rhyme crevait d’envie de se séparer de ce type. Si seulement. Pourtant, l’équation est rapide dans la tête de l’informatrice, et la simple idée de ce qui va venir la fait soupirer d’agacement. Elle se tourna brusquement vers son collègue malgré elle, et lui montra la clé.

- Bon, machin. J’ai vraiment pas envie de rester collée à toi. Plus vite on trouve les propriétaires de notré clé, plus vite on aura la paix. A moins que t’ai envie de t’amuser.

En somme, elle avait  visé juste, tandis qu’elle tentait d’entraîner Lysander vers le premier couple qui avait traversé son champ de vision. Le but était d’éviter ses connaissances, du moins pour le moment. On n’était jamais trop prudent, même dans une fête surveillée.
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Jeremy Arkeley
Jeremy Arkeley
Anarchiste
Âge : Près de la vingtaine.
Masculin
Matricule : Civil
Profession : Cr(H)acker, Hors-La-Loi.
Liens : This storm up there, it knows my name.
Analyses : 49
Double-Identité(s) : Rhyme West.
Jeu 19 Mai 2016 - 0:13
Jeremy Arkeley
Il était nerveux.

Ce n’était pas tant la foule, la musique, ou ce costume désagréable qu’il arborait. Et en y repensant, il ne put s’empêcher de tirer nerveusement sur le noeud de sa cravate. Il était nerveux, mais il ne savait pas trop pourquoi. Bah, tant pis. Ce devait être quelque chose qu’il ne contrôlait pas. Evidemment, l’idée de ce bal venait de la Mafia : se montrer au grand jour, pour mieux s’ancrer dans la société et faire face à Aurora. Ce n’était pas le genre d’idées que Jeremy pouvait avoir, mais il en avait quand même profité pour inviter Coralyne. C’était une façon de lui montrer une certaine reconnaissance, si ce n’est plus, puisqu’il était incapable de s’exprimer mieux que cela. Attendant sagement sa cavalière, Jeremy glissa son regard en direction d’une fenêtre qui donnait sur l’extérieur. Il observa un court instant les couples descendant des voitures, avant de s’arrêter sur son propre reflet. Dans une telle tenue, il se trouvait ridicule, d’autant qu’il avait dégagé son visage pour une fois. Mais ce qui l’intéressait, c’était de se voir entier. Et cela faisait longtemps qu’il ne s’était plus regardé dans une glace.

Soufflant un coup pour dégager une mèche rebelle de sa vision, il tourna la tête en direction de l’escalier lorsqu’il entendit des bruits de pas, étouffés dans un tapis rouge. Détaillant pudiquement la silhouette de Coralyne de la tête aux pieds, il ne répondit pas lorsqu’elle prononça son prénom. Certes, Coralyne était chic la plupart du temps. Mais aujourd’hui, c’était différent. Soit il s’était prit un rayon de soleil en pleine figure dans la journée, soit il la trouvait rayonnante. Encore quelque chose qu’il avait du mal à percevoir.

-
Tu ne t'es pas défilé.

Il riva son regard polaire sur Coralyne, lui adressa un sourire et se pencha doucement en direction de son oreille, tandis qu’il avait fait un pas en sa direction.

-  Pour rien au monde, je n’aurais manqué de te voir aussi resplendissante, Coralyne-Johanna.

Le ton était taquin et pompeux, mais la remarque sincère. Cherchant à mettre de côté sa nervosité, il finit par rejoindre la scène en compagnie de Coralyne afin qu’elle puisse entamer son discours de bienvenue. Attentif à ses paroles, Jeremy ne peut s’empêcher de parcourir la foule qui leur faisait face. Il parvint à mettre des noms sur certains visages, n’accordant que peu d’importance aux autres. D’autant qu’il eut l’impression d’entrapercevoir un visage connu à travers la foule, à proximité d’Amy Desford. Un visage familier. Mais son attention se reporta sur le serveur qui s’était approché de lui et de Coralyne. Laissant Coralyne poursuivre son discours, il prit la clé, et la glissa dans la poche de son smoking, un vague sourire aux lèvres.

C’était un jeu. Et Dieu sait qu’il adorait cela.
Laissant Coralyne terminer son discours, il l’entraîna doucement avec lui. Descendant la scène et par automatisme, Jeremy se mêla à la foule, poussa un léger soupir pour lui-même tout en entremêlant les doigts de sa main menottée à ceux de Coralyne.

- Bien. Par qui tu veux commencer ? demanda t-il en jetant un coup d’oeil en direction de la foule.

Son regard survole Lysander, Amy, s’arrête sur deux gamins en train de courir à travers la pièce. Lorsqu’il aperçoit Reyes, un éclair d’amusement moqueur traverse son visage. Il aurait presque aimé voir Sandro en serveur. Malheureusement, il ne savait pas où était passé ce dernier. Finalement, Jeremy se décide à s’approcher de la première tête rousse qui traverse son champ de vision - à savoir, Tempérance et par défaut Daniel.
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Lysander Hill
Lysander Hill
Matricule : Civil
Analyses : 4
Jeu 19 Mai 2016 - 22:43
Lysander Hill
La danse de l'ange
La moue de la jeune fille indiqua clairement sa désapprobation. Le jeune homme ne laissa pas transparaître l'agacement qui pointait le bout de son nez, et continua de sourire mystérieusement.
Sa tenue, les menottes, la soirée, les gens en général qui bavassaient de futiles idioties dénuées d'intérêt. Tout semblait avoir été fait pour que sa compagne se sente le moins possible dans son élément. Il était du devoir de son cavalier de la mettre plus à l'aise... En théorie. Lorsqu'il lui parla pour la première fois, il eut la fort mauvaise impression qu'elle se retenait de ne pas lui rire au nez. D'accord. Il lâcha un petit souffle, qui pouvait très bien être un soupir de soulagement, d'agacement ou une respiration plus bryante.
Il était tombé avec la boulet de service. Il la toisa, l'or liquide de ses yeux virant petit à petit au brun sombre. Toujours quand il était énervé... Irrité par le monde, par ces... personnes si... stupides ! Oh oui, Lysander s'ennuyait et aurait aimé trouver un adversaire à sa taille. Mais cela méritait-il de s'infliger cette torture psychologique de bain de foule qu'il exécrait tant, attachée à un... truc gémissant et se plaignant tout le temps ?

Le jeune homme parcourut vaguement la salle des yeux écoutant d'un oreille ce qu'annonçait le présentateur. Lui qui pensait au moins s'amuser avec une partenaire un peu originale. Finalement, il se retrouvait avec la ronchonne de service, qui semblait fortement être soit un agent, mais plus probablement un cobaye, pauvre petite bestiole manipulée.Lysander soutint le regard de la jeune fille une demi-seconde essayant de deviner si elle avait un cerveau ou si on le lui avait retiré...

Bref. Sans intérêt. Quelle que soit la réponse.

Il ne releva pas le ton dédaigneux qu'elle employa pour répondre à sa pitoyable tentative de politesse. Elle voulait jouer la rebelle. C'était à lui de se retenir de rire. Il sourit.

Un sourire sanglant. Un sourire carnassier. CE sourire qui fait froid dans le dos. Celui qui montre l'ampleur de la folie qui gangrène le cerveau de Lysander, elle-même qui lui le rend à la fois intelligent, manipulateur et... si séduisant.

Il croisa les bras, faisant légèrement tinter la chaine qui les lie pour cet infernale soirée, la laissant observer la clé sous toutes les coutures. Ridicule.
Soudain, elle sembla se rappeler de lui et lui adressa vivement la parole. D'un ton abrupte et sans délicatesse (une femme peut vraiment parler avec ce genre de ton ? Il haussa un sourcil, se demandant s'il était bien à une soirée mondaine ou sur un marché aux enchères.)
Il continua de sourire et s'approcha de la jeune fille. Il n'y avait plus aucune gentillesse dans ses gestes. Ils étaient toujours délicats et fins, mais... Ce n'était plus un simple homme allant à une soirée, mais l'ombre d'une dague, menaçant de trancher la gorge de quiconque l'approchait. D'un geste vif, il lui saisit la taille et la colla à lui avant de lui prendre le menton entre deux doigts sans qu'elle puisse se débattre.

"Tout dépend de ce que tu appelles... "t'amuser", Miss Taupe du Gouvernement. Pour une jeune fille tu as des manières qui laissent à désirer. Aurora n'a pas trouvé de chiens assez bien élevés qui pourraient se tenir correctement dans une soirée mondaine ? Tu es comme un cabot sale et puant se couchant sur un tapis d'Orient."

Il sentit un mouvement. Bien évidemment, la miss n'allait pas se laisser faire. Il resserra son étreinte et lui mordit l'oreille en lui glissant d'un ton doux tel un père grondant sa fille.

"Tut tut tut, tu ne vas quand même pas faire un scandale dans cette pièce remplie d'ennemis... Serais-tu encore plus idiote que ce que je pouvais imaginer ? Bien que cela me semble aux limites de l'impossible. Quand bien même tu souhaiterais m'attaquer, as-tu une raison valable pour cela ? Mes paroles t'auraient donc touchées..."

Il se recula et reprit un visage lumineux et paisible, avec un demi-sourire mystérieux. Il s'inclina modestement devant elle, ses yeux plongés dans les siens. Dorés ? Non ils étaient devenus noirs, très sombre, et pourtant ô cmbien glacial. Elle ne faisait pas le poids. Encore fallait-il qu'elle puisse le comprendre...

"Je suis L, ravi de vous avoir rencontré. M'accorderiez-vous cette danse ?"

Malgré l'inversion du sujet pour formuler la question, c'était une proposition sans appel. Lysander lui tendit la main, avec galanterie.

"Peut-être qu'un des couples dansants possède la clé de NOTRE délivrance... Il faut bien commencer quelque part... D'ailleurs, le saviez-vous, Il n'y a que la vérité qui blesse..."


▲ SHIN OF GS + THQ
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Reyes De Pourpre
Reyes De Pourpre
Ennemi Public
Âge : 22
Masculin
Matricule : Cobaye
Profession : Dealer de drogue
Analyses : 46
Ven 20 Mai 2016 - 18:42
Reyes De Pourpre
Le bal rouge - Première danse
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J'étais parmi les premiers arrivants sur les lieux des festivités. Le fait que l'on me laisse entrer malgré mon état, déjà à cet instant, déplorable était le fait de Coralyne qui m'avait entraperçu de l'intérieur et avait demandée à l'agent en charge de la sécurité de me laisser passer malgré ses protestations. Il jugeait que j'étais suffisamment louche pour qu'on me loge une balle entre la trompe et les deux yeux, il ne voyait donc pas pourquoi il devrait me laisser rentrer et même si je choisissais par gentillesse de ne pas relever sa remarque il fut contraint de me céder le passage. Rapidement, alors qu'il était encore tôt et qu'aucun invités n'étaient sur les lieux, une ribambelle de puceaux avec un balai dans le cul commencèrent à préparer les lieux dans un cliquetis métallique désagréable. Certains me dévisageaient avec un air outré et je me faisais une joie de les effrayer dès qu'ils passaient un peu trop près. Aucun des gorilles de la pétasse rousse ne vinrent me déranger dans mes activités au divertissement douteux j'en concluais rapidement qu'elle avait dû leurs communiqués des informations du genre ''Ce mec est un bouffon mais laisse le faire'' quoi qu’avec un peu plus de classe dans ses mots...

Après plusieurs heures passées à tourmenter les garçons de services je constatais avec ennui qu'aucun d'entre eux ne semblaient enclin au conflit

-Gentil petit toutou capitaliste... lâchais-je avec mépris avant de m'asseoir sur la seconde marche du grand escalier situés au fond au centre du gigantesque hall.

Je portais mon pouce gauche à ma bouche et commençait à sucer la pourpre que je produisait.

J'étais déjà trop drogué au moment où un drôle de gars vint me voir et me menotta à un autre gars tout aussi drôle mais au visage qui me rappelait vaguement quelqu'un... peut-être une ancienne connaissance de Morisaki mais moi il ne me plaisait pas. Du peu d'information que j'avais réussi à capter les menottes étaient un jeu et je ne devais pas m'inquiéter... Le jeu commençait un peu tôt. Il pouvait dire qu'il préférait me garder en place. Abruti.
Je restais comme ça, assis à côté de mon bouffon de compagnie pendant plusieurs heures à consommer de la drogue qui suintait désormais par l'intégralité des pores de ma peau, semblable à de la sueur mon état devait être repoussant mais à aucun moment mon compagnon ne fuit loin de moi, comme s'il connaissait mon pouvoir.

Quand la fête commença, une foule épaisse vint recouvrir le cliquetis métallique des serveurs et une ambiance chaleureuse et chaude se mit en place au milieu de bonne musique. La mafia ne faisait pas les choses à moitié... Ou plutot... Coralyne ne faisait pas les choses à moitié. Cette pisseuse se perdait dans une espèce de frénésie du luxe et du m'as-tu-vu comme dans l'époque de la vieille France. Ce qu'elle ignorait, c'est que la nostalgie ne la sauvera pas. Un jour, il lui arrivera quelque chose, et elle devra descendre de ses grands chevaux, affronter l'implacable réalité. Elle est le maître tourment, mais bientôt, elle sera la tourmentée. J'y mettrais ma main à couper... Ou plutôt mon pouce.

Un serveur m'aborda, malgré mon état (pratiquement avachis dans les marches de l'escalier) il m'offrait avec scepticisme une flûte d'excellent champagne que j'attrapais en me relevant. Je fixais les bulles remonter à la surface... Je souriais avec méchanceté. Ces bulles que m'offraient Coralyne étaient comme elle... Elles cherches à atteindre le sommet et quand elles y arrivent... Elles disparaissent dans l'immensité du monde et se meurent pour ne devenir personne.

-A ta santé Coralyne ! Et à ton mec aussi... Il fera pas long feu.

Et je vidais le liquide dorée d'une traite. Plusieurs minutes passèrent et le mélange alcool et pourpre que je n'avais pas pratiqué depuis déjà une bonne dizaine d'années me fit l'effet d'un foudroiement. Je n'étais plus dans un état que l'on pouvait qualifier de... Sobre
Un soudain élan de joie traversa l'intégralité de mon être et je balayais la salle avec un grand sourire niais avant de tomber sur une connaissance. Rhyme était de la partie. J'avais beau m'être battue avec elle et avoir essayé de la tuée... Elle avait réussi à me vaincre (c'était de la chance!) et je n'oubliais pas qu'elle m'avait laissé la vie sauve (bon elle n'avait pas prévue que je m'enfuis... Pour la troisième fois). Finalement... Je l'aimais bien et dans le fond je lui devais pas mal de choses... C'était juste dommage qu'elle était du mauvais côté.

Je fixais avec intérêt son cavalier quand ce dernier s'approcha un peu trop d'elle. Rhyme qui semblait irritée et sur le point de lui tordre le cou n'était clairement pas à l'aise et je me levais subitement, pris d'un élan de solidarité envers ce personnage dégoûtant (je peux parler remarque).
Mon ''cavalier'' leva les yeux et me laissa partir... On m'avait menotté la main droite. La menotte glissa en l'absence de pouce.
Traversant la foule avec grâce... Non ok. Bousculant avec férocité les bourges qui me huait avec indignation j'arrivais rapidement vers Rhyme. Je poussais gentiment l'homme en blanc de la main droite


-Ohééé... hé... Hé !

Je titubais en avant et ma main glissa sur sa chemise, tachant cette dernière d'un peu de pourpre.

-Ohéé. Pardon. C'est... T'sais. La défonce. Enfin. Ouais. Tu dois bien connaître avec ta tronche...

Rhyme tournait la tête dans ma direction. Je ne savais pas si elle était heureuse de me voir. Mais en tout cas elle était heureuse que je sois là à cet instant.

-Bon... Faut... Ah merde. Les menottes.

Je me retournais vers mon compagnons toujours assis dans les escaliers et lui faisais de grand mouvement de bras

-Oh ! Oh ! MACHIN ! Ramène toi !... Les menottes... Faut... Remettre les trucs là... Azy... Bon sinon !

J'en revenais au junkie

-Tu dragues pas ma nana comme ça ! Hein... Sinon je te pète la g... Oh... J'me sens pas bien...Hey... Je crois que je suis bourré.

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Rhyme West
Rhyme West
Informateur
Âge : 21 ans.
Féminin
Matricule : Gouvernemental
Profession : Espion - Informateur.
Liens : I'm up in blood, I'm runnin' dry.

Analyses : 257
Double-Identité(s) : Jeremy Arkeley.
Dim 22 Mai 2016 - 0:47
Rhyme West
Tu ne l’avoueras pas.

Tu ne l’avoueras pas que tu es mal à l’aise.
Et pourtant, il fallait le faire, pour plonger Rhyme dans un malaise évident. Là, Lysander avait toutes les cartes en main pour jouer avec ses nerfs. Rhyme jouait plus dans l’impulsivité que la subtilité, et tout le monde le savait. Mais visiblement, elle était tombée sur un fou en guise de cavalier. Rhyme mourait d’envie de lui répondre et de l’enterrer six pieds sous terre, mais quelque chose l’en empêchait. D’autant qu’il se permettait de la toucher, en plus de raconter n’importe quoi. Mais alors qu’il s’était enfin décidé à reculer de quelques centimètres, la jeune femme ouvrit la bouche pour lui cracher son venin à la figure, avant de se rétracter brusquement en voyant le sourire de son cavalier. Ce n’était même plus une question de folie propre. C’était bien plus subtil que cela, dans son sourire, dans ses gestes, dans son regard. C’était tellement subtil, qu’elle était incapable de mettre un mot sur ce qui la gênait.

C’était malsain. Et elle avait horreur de ça. Tant et si bien qu’elle prit le parti d’ignorer ses paroles, sans perdre l’envie de lui arracher purement et simplement la tête. Et alors qu’elle toisait la main que « L » venait de lui tendre sans lui donner son avis, Rhyme aperçut une silhouette qui poussait gentiment l’objet de son malaise. Trop hébétée pour réagir immédiatement, elle se contenta d’observer la personne qu’elle considérait comme son sauveur.

Bien qu’elle regretta rapidement ce terme lorsqu’elle reconnut Reyes, titubant encore plus qu’à son habitude.

Et même si elle désespérait de croiser cet abruti partout ou elle passait, elle dut reconnaître qu’elle était rassurée de le voir. Bien qu’elle haussa un sourcil au fur et à mesure que Reyes ouvrait la bouche pour dire n’importe quoi. Et elle ne put s’empêcher de lui coller une baffe à l’arrière du crâne, plus pour décharger son angoisse que pour souligner la stupidité de Reyes - de celle-là, tout le monde s’en doutait.

- T’es vraiment un crétin. Me fais pas regretter de t’avoir laissé la vie sauve.

Ça, c'était sa façon de lui remercier, et plutôt crever que de lui dire "merci" clairement. Et comme pour fuir à tout prix "L", elle se tourna brusquement vers Reyes avec le plus grand sérieux du monde, tout en remarquant qu’il ne portait pas de menottes. Le connaissant, il devait s’en être débarrassé. Auquel cas, son cavalier n’était pas loin.

- Avant de recracher les verres que tu as avalé, rend toi utile et dis moi que tu as la clé de ma paire de menottes, marmonna t-elle sur un ton excédé, tout en levant son poignet attaché en guise d’argument.

A cet instant présent, Rhyme espérait sur tout et n’importe quoi. Même sur un Reyes enivré par l’alcool et par sa propre drogue.
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Daniel Helm
Daniel Helm
Aventurier
Âge : 47
Masculin
Matricule : Gouvernemental
Profession : Aucun
Analyses : 41
Mer 25 Mai 2016 - 14:23
Daniel Helm
Le bal rouge - Première danse
Retrouvailles


La fête commençait-elle à peine que cette dernière semblait déjà battre de son plein.
Tempérance n'était pas une grande danseuse mais heureusement pour elle, l'homme que j'étais avait forcément dû apprendre à danser pour survivre dans un milieu aussi important que le mien... Bien que je fus parti du cocon familial très tôt j'avais eu tout le temps de recevoir une éducation très stricte lors de mon adolescence... Bien plus stricte que mon frère et ma sœur au vue de mes capacités ''moindre''.



Cette pensée avait quelque chose d'humoristique à présent. Le vilain petit canard de la famille Helm avait pris confiance en lui, il était revenu pour affronter son frère et sa sœur pour l'héritage familiale. Il estimait à présent avoir son mot à dire mais qu'allait-il se passer maintenant que son frère était mort ? Sa sœur allait probablement revenir à la charge tout comme lui et il doutait de pouvoir faire le poids face à elle... Des trois c'était elle la plus forte. Un Q.I supérieur à 200, une condition physique surpassant de nombreux hommes sportifs, un charisme qui avait, avec le temps, certainement surpassé celui de Wyatt...



Mais l'heure n'était pas à la stratégie. Aujourd'hui était un jour de fête et il n'y avait pas besoin de se tracasser. Coralyne, la légendaire mafieuse, pointa le bout de son nez avec un discours pour le moins déstabilisant concernant nos menottes et les clefs qui venaient de nous êtes distribuées... Cette femme aimait le jeu ? Je ne pense pas que cela lui sera d'une grande aide à l'avenir... Bien au contraire.



Je dansais avec ma cavalière qui se contentait de suivre mes pas en me fixant dans les blanc des yeux lorsque le premier couple à la recherche d'une clef aborda Tempérance. Je failli m'étouffer.



C'était Coralyne avec son cavalier. J'aurais pu me sentir honorer par la présence de l'organisatrice de ce somptueux bal mais ce qui me dérangea était plutôt son cavalier, celui qui pris l'initiative de nous interpeller.



Il était impossible pour moi de me tromper. Il avait ces cicatrices caractéristiques au niveau des lèvres, ces points qui montrait un passé tragique et sordide.



-Arkeley... Articulais-je avec une voix presque inaudible.



Le fils de Jameson. Le révolutionnaire obstiné. L'homme qui cherchait à se venger d'un homme à présent devenu immortel. Une vengeance impossible.



Il était lui même devenu immortel en quelque sorte... Mais c'était une immortalité maudite. Incapable de mourir, incapable de sauver la moindre personne... Le genre d'immortalité qui vous obligez à regarder l'être aimé périr sans pouvoir agir. Incapable de sauver sa propre mère et sa propre sœur. Le damné de l'aurora.



J'étais son ennemi. J'étais un Helm. Ceux qu'il avait juré de faire tomber. Je ne pouvais pas lui en vouloir. J'avais son dossier appris par cœur dans un coin de ma tête. De toutes les personnes du monde, il avait certainement le destin le plus tragique qui soit. Ma famille en était la cause.



Dans une impulsion, de pitié peut-être, je courbais le dos devant lui. Il méritait ce respect.



-Je suis désolé. Dis-je spontanément.



Je n'avais rien d'autre à lui dire après presque 30 ans. Peut-être ne me connaissait-il même pas. Mais je devais lui dire... A cette époque... Si j'avais eu le courage de m'opposé à mon frère alors il n'aurait pas eu à vivre ce qu'il vit aujourd'hui, a vrai dire, si j'avais eu ce courage, le monde ne serait peut-être pas dans un tel chaos aujourd'hui... Ces pensées sonnèrent comme une révélation et un glas. Je venais de réaliser... Peut-être... Que tout était la faute de ma lâcheté.  

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Coralyne J. Marescotti
Coralyne J. Marescotti
Parrain de la Mafia
Âge : 23
Féminin
Matricule : Mafieux
Profession : Parrain de la Mafia
Analyses : 62
Double-Identité(s) : Tempérance P. Van Enlise
Mer 22 Juin 2016 - 10:53
Coralyne J. Marescotti
[Mini-Event de Printemps] Le Bal Rouge, Première danse Baccano_38





₪۩۞۩Jeremy Arkeley₪۩۞۩₪

Le Bal Rouge, Première Danse

"Le doux sommeil..."



Je regardais Jeremy qui lorgnait la foule. Il avait tellement travailler ces derniers temps que son visage allait devenir noir de cernes s'il ne se reposait pas. Je comptais de toute façon le congédier après cette soirée et lui demander de revenir quand il aura dormi plus de quatre heures. Je ne me faisais pas d'illusion, je savais qu'il n'y arriverait pas, mais ça me réconforterait de savoir qu'il avait essayé, au moins.

Je finis par me tourner vers tous ces gens. Comme je l'avais vu plus tôt, plusieurs visages m'étaient familier. Ce petit jeu ne devait pas faire rire tout le monde, mais le but n'était pas de rire. Tout était enregistré et des gens travaillaient en ce moment pour analyser les relations entre les différents personnes qui nous intéressaient. Il n'était pas difficile de comprendre la plupart des couples qui se tenaient présents, mais certains restaient aussi un mystère.

Je pris une inspiration et glissais ma main dans celle de Jeremy. Elle ne traversa pas celle-ci et je frissonnais au contact de la froideur de son corps. Je le tirais doucement.

-J'ai vu...

Je fus couper alors que je me retournais. Nous nous retrouvâmes en face d'un couple, une belle rousse et un homme aux cheveux blancs. Je m'arrêtais net et détaillais les deux personnes en essayant de ne pas les mettre mal à l'aise. Le visage de l'homme me semblait familier et il me fallut un petit moment pour le remettre.

Daniel Helm. 47 ans. Frère de Wyatt Helm, actuel directeur d'Aurora Corporation. Niveau de menace : indéterminé, plutôt pacifique.

Nous avions conclu depuis longtemps avec Jeremy qu'il ne représentait pas une menace immédiate, mais qu'il en restait une potentielle, une très dangereuse. C'était un Helm, une de ces pourritures qui avaient fait naître Aurora. Mais d'après ce que j'avais lu sur lui, il n'avait jamais vraiment pris par aux affaires de la famille. Cependant, il valait mieux rester prudent.

Il fixa mon cavalier avant de s'incliner et de s'excuser. Je restais un instant surprise, tout comme sa partenaire. Celle-ci devint soudainement nerveuse et attrapa le bras de Daniel Helm et s'avança avant de se racler la gorge.

- Nous sommes désolés de vous importuner...

Sa voix était douce, mais elle trahissait une certaine nervosité. Je me retins de plisser les yeux et offris un sourire.

- Il n'y a pas de mal. Vous êtes Daniel Helm, si je ne m'abuse. Voici Jeremy Arkeley, mon... associé.

Le mot associé avait un peu de mal à sortir, mais je ne voyais pas comment le définir autrement auprès des gens. Notre situation était assez complexe pour ça qu'on parle de sentiments. J'avais d'autres chats à fouetter que de m'occuper de ma vie sentimentale.

- Je suis le lieutenant Tempérance Van Enlise.

La jeune femme se présenta avec un léger sourire. Un lieutenant ? Elle n'avait pas froid aux yeux de se présenter comme ça devant la Mafia. Je ne savais pas si elle était inconsciente ou si elle savait ce qu'elle faisait, mais cela m'amusait.

Je souris à mon tour et me présentais avec amabilité avant de jeter un coup d'oeil à Jeremy qui n'avait rien dit depuis tout à l'heure.

- Jeremy ?



                 
©Setsu Nekos
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Jameson Arkeley
Jameson Arkeley
Renégat
Âge : 38
Masculin
Matricule : Scientifique
Profession : Rénégat
Analyses : 89
Mer 6 Juil 2016 - 23:00
Jameson Arkeley
Le bal rouge - Première danse
Provocation, douleur et intimidation


-Qui est Tracy ? Demandait la jeune femme


Je savais Amy étourdie. Même si son quotient intellectuel était énorme elle était le genre de femme à faire tomber au sol une fiole contenant de dangereux composants. Mais je ne pensais pas qu'elle aurait put être du genre à oublier quelque chose d'aussi important que le prénom de ma défunte femme, celle que j'avais assassiner pour servir mes expériences sous les yeux médusés de mes propres enfants.
Sceptique, je continuais à danser calmement, essayant de jauger ma cavalière pour voir si elle le faisait exprès avant de voir qu'elle semblait réellement s'interroger. Un petit rictus narquois secoua mon corps et m'arracha un sourire face à son étourderie. Elle pencha la tête, curieuse.



-C'est... C'était ma femme. Dis-je avec un calme olympien. Sans même un clignement d'yeux.


La main droite de Desford se resserra un peu plus fortement sur la mienne. Comme si elle essayait de me faire mal d'une quelconque façon. Son regard interrogateur s'était transformé en ce qui semblait être du mépris. Je ne pouvais que sourire encore plus face à cela.


-Vous vous en souvenez maintenant ? Celle que j'ai tuer de sang-froid. Pour servir mes propres intérêts. Ca vous revient ? Pourquoi donc ce regard ? Auriez-vous penser un seul instant que j'éprouvais ce qui s’apparenterait à de l'humanité ?


La danse semblait s'accélérer. Étais-ce mon impression ? Tout semblait aller plus vite, de même que la pression de la main d'Amy dans la mienne.
C'était exactement ça. Elle avait beau se cacher derrière son masque de fille gentille et sage elle n'en restait pas moins une scientifique d'Aurora, un monstre tout comme moi. Ce regard assassin et chargé de haine exactement comme la dernière fois, quand je m'en étais prit à son rejeton adoré... Si elle avait pu m'ôter la vie à ce moment là elle l'aurait certainement fait.


-Je me demande bien ce que vous ressentez ? Vous qui aimez tant votre enfant. Vous vous demandez certainement comment j'ai fait pour m'en prendre à la chair de ma chair ? Ne vous méprenez pas. Vous ne pouvez pas ressentir ce que moi j'ai ressenti pas l'inverse.


La musique continuait mais les jambes de la jeune femme se figèrent, stoppant net la danse. Le temps semblait être au ralenti. Les bourgeois s'égosillant autour de moi bougeaient à peine alors que je délectais chaque instant de tourment que j'infligeais à la jeune femme. Elle attendait des explications.


-... Il n'y a pas de M. Desford pas vrai ?... En fait, ce n'est même pas votre fils. Ce n'est qu'un déchet non désiré...


Heureusement que la musique battait son plein au moment où je me fit gifler avec toute la force de ses minces bras. On aurait certainement entendu celle-là dans toute la salle et j'aurais bien trop attiré l'attention.
Autre chose me perturbais. C'était chaud. Elle m'avait fait mal. Mal... Mal...


-Bordel de... ?


De colère, je retirais ma main droite de la sienne pour agrippait son poignet et le lever en l'air, lui arrachant un cri de douleur et la levant presque du sol.


-Vous m'avez fait mal ! Comment ?! Qu'avez vous fait ? De quel façon ? Peu importe ! Ne recommençait pas ! Sinon je jure que l'intégralité de la mafia et les quelques cobayes qui sont dans cette salle ne m'empêcheront pas de vous tuez ! Pour de bon cette fois !


Que de la gueule. Je ne faisais que la menacer de la tuer depuis des années sans jamais avoir mis ma menace à exécution. Cependant, le regard douloureux d'Amy n'était pas celui d'une femme apeurée pour une fois. Elle semblait réellement déterminé. Comme un air de défi, je relâchais prise en attendant la suite. Allait-elle enfin me faire face ?  

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Jeremy Arkeley
Jeremy Arkeley
Anarchiste
Âge : Près de la vingtaine.
Masculin
Matricule : Civil
Profession : Cr(H)acker, Hors-La-Loi.
Liens : This storm up there, it knows my name.
Analyses : 49
Double-Identité(s) : Rhyme West.
Ven 8 Juil 2016 - 19:16
Jeremy Arkeley
Les intéressés semblaient être venus d’eux-mêmes. Entraîné par Coralyne, Jeremy se contenta de les observer d’un oeil morne. Une femme flamboyante, accompagnée d’un homme plus âgé qui lui rappelait vaguement quelque chose. Il adressa un sourire poli au couple lorsque Coralyne le présenta. Si sa concentration l’empêchait de partir en fumée comme il aimait le dire, elle lui demandait parfois trop d’énergie. A l’instant présent, son cerveau tournait au ralenti - un comble, pour lui. C’est peut-être pour ça qu’il ne reconnut pas tout de suite Daniel. Seulement lorsque ce dernier se courba devant Jeremy et lui présenta ses excuses.

Ah. C’était un étrange sentiment. Ou plutôt, un étrange tourbillon de sentiments. Mais c’était d’abord un sourire en coin dérangé qui était né sur le visage de Jeremy, empreint d’un certain égocentrisme. S’il avait pu se mettre à ses pieds, ç’aurait été encore mieux. Quels qu’ils soient, il n’aimait pas les Helm et peu importe qu’ils s’impliquent ou non dans les affaires d’Aurora. C’est un peu comme les Arkeley : quelque chose qui n’aurait pas dû exister.

-
Jeremy ?

Quelqu’un exerçait une pression sur sa main.
Il revint dans la salle de bal en un éclair. Jeremy sursauta et jeta un regard en biais à Coralyne, puis à Tempérance et Daniel. Il pencha la tête en leur direction, en guise d’excuse.

- Navré, marmonna t-il en glissant sa main libre dans sa poche afin d’en extraire la clé donnée et de l’exhiber sous le nez de Tempérance et Daniel. Si son sourire avait quitté son visage, il se fit le plaisir de réapparaître soudainement. Même s’il était plus mesuré qu’à l’accoutumé.

Une étrange lueur brillait dans son regard.

- Voici notre clé. Peut-être qu’elle ouvre vos menottes.

Peut-être pas.
Jeremy glissa un regard en biais à Coralyne. Si d’ordinaire il n’aurait pas attendu pour s’amuser, il n’était pas seul dans cette histoire. Sil lui avait en tête l’idée de demander une contrepartie plutôt que de prendre le risque de quémander la propre clé de Daniel et Tempérance, il ignorait ce que la mafieuse avait en tête. Et c’en était d’autant plus amusant.
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